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Plan social à Exterran : Six ans après, les agents licenciés végètent

IMG Le siège de la société Exterran à Port-Gentil.

Ils ne savent plus où porter l’affaire. Six ans après leur licenciement, les agents de la société Exterran n’ont pas reçu l’ensemble du paiement de leurs droits.

                                                                                                        

Le 31 mars 2015, le contrat opération et maintenance que la société américaine Exterran exerçait auprès de Shell Gabon sur le site Koula arrivait à échéance. Shell décide de ne pas le reconduire en raison de la situation économique que cette société major du pétrole traverse. Le Directeur d’Exterran de l’époque, le Camerounais Jacob Mfoghom, en accord avec les responsables de la société aux Etats-Unis, décide de licencier le personnel.

 

Problème, le dossier que le DG d’Exterran va présenter à l’Inspection du travail en vue d’obtenir l’autorisation de licenciement est incomplet : absence d’un plan social, d’un procès-verbal de concertation… Conséquence, l’Inspection du travail rejette cette demande de licenciement et exige de la Direction d’Exterran qu’elle respecte l’ensemble de la législation en la matière.

 

Mais c’était mal compter avec la fourberie d’une Direction peu préoccupée par le respect des droits de ses employés. Laquelle Direction va, immédiatement, saisir les tribunaux et jouer de ses relations pour obtenir l’autorisation de licencier les agents. Comme une conspiration montée de toutes pièces, les agents d’Exterran vont être déboutés par le Tribunal de Port-Gentil en dépit des rapports de l’administration du travail. Allez y comprendre.

 

« Depuis 2015, nous ne savons pas pourquoi M. Nfoghom et son avocat nous ont entraînés au tribunal. Ils ne nous ont jamais démontré qu'ils avaient les preuves contraires aux constatations faites par les inspecteurs du travail. Par ailleurs, nous sommes entrés en contact avec la Direction de l’entreprise à Houston, aux USA. En janvier dernier, nous avons appris que M. Nfoghom a été licencié et qu'aucun document officiel (liés au plan de licenciement Ndlr) ne leur avait été transmis », souligne une source. Les agents gabonais désabusés ne savent plus où donner de la tête. Ils ont l’impression d’avoir été au cœur d’une vaste opération de tromperie à la limite de l’escroquerie.

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