Plusieurs cas de contamination à la Covid-19 : L’école conventionnée française de Moanda fermée

Ecole conventionnée de Moanda.

L’établissement a décidé, le week-end dernier, de fermer ses portes suite à des  cas de contamination à la pandémie de la Covid-19. Une fermeture qui intervient quelques jours avant celle du Lycée français de Libreville.

Plus rien ne va dans les établissements conventionnés français   présents au Gabon.  Alors qu’en début de semaine,  le Lycée Blaise Pascal  fermait ses portes après avoir détecté quatre cas d’élèves contaminés à la Covid-19, quelques jours avant ( le samedi 16 janvier dernier) c’est la direction de l’école conventionnée française de Moanda qui annonçait, elle aussi,  la fermeture de ses portes.  

C’est tout le sens du communiqué rendu public par Stephane  Miaux, le chef de cet établissement qui indique  que «  plusieurs personnes travaillant à l’EPC (Ecole publique conventionnée) ont été testées positives à la Covid. » Pour ce faire, poursuit le communiqué, «  Nous suivons le protocole Comilog établi en début d’année concernant cet état de fait. L’établissement sera fermé deux semaines à partir de lundi et devrait rouvrir ses portes et accueillir  les enfants le lundi 1 février 2021 à partir de 7 heures 30 minutes en suivant comme l’habitude, l’application des gestes barrières ».

Plus de doutes, la pandémie se repend, de plus en plus, dans les établissements conventionnés français installés sur le territoire. Ce qui met en   exergue le fait  que le virus serait importé par des personnes provenant de l’extérieur notamment de la France.  Une réalité que ne manque pas  de dénoncer plusieurs parents d’élèves gabonais, lesquels ont ouvertement accusé la direction du Lycée  Blaise Pascal de Libreville d’avoir entretenu le floue sur les cas de contamination.  Des accusations que  récuse l’ambassadeur de France au Gabon. Dans un communiqué publié par nos confrères de Gabon Média Time, Phillipe Autié souligne que « l’information a été donnée à temps réel par la direction de Blaise Pascal ».

La sortie du diplomate français est tout de suite critiquée par plusieurs parents d’élèves gabonais: «  L’Ambassadeur de France  fait dans la mauvaise foi. Ce dernier d’ailleurs n’est monté au créneau qu’après les alertes de la presse et des réseaux sociaux. Pourquoi n’a-t-il pas communiqué avant ?  » dégaine un parent d’élève agacé par tant d’hypocrisie.  Au milieu de cette guerre de communication, le gouvernement  gabonais jusqu’ici   prompt à restreinte les libertés des citoyens  au nom de   la lutte contre la Covid-19, est demeuré étrangement silencieux. 

Rien n’est dit sur  les conditions de contamination dans ces établissements ? Comment des personnes prétendument testées à l’aéroport de Libreville en provenance de la France se révèlent être porteuses du virus ? Pourquoi à ce jour les lignes aériennes avec des pays qui connaissent un rebond du nombre de contaminations ne sont-elles pas fermées ?