Jean Bosco Mbagou recevant les bénédictions des populations.
La ville d'Iboundji, dans le département de l'Offoué-Onoye, est orphéline d’un représentant au gouvernement depuis le retrait de la scène politique de l'ancien député et ministre des Finances, Émile Doumba. Au milieu de ce vide, ces dernières années, une figure politique émerge. Celle de Jean Bosco Mbagou, ingénieur au ministère des Eaux et Forêts, actuel député du siège unique de ce département. Portrait.
Par Wilfrid Kombe Nziengui
Il n'est jusque-là pas connu du grand public. Mais à Iboundji et dans l'ensemble du département de l'Offoué-Onoye, son nom retient l'attention des populations. Tant Jean Bosco Mbagou se singularise par sa proportion à être à l’écoute des populations tout en apportant des solutions aux problèmes posés. Au point que les populations voient en ce diplômé des Sciences du bois, le digne successeur d’Emile Doumba, l'ancien ministre des Finances d'Omar Bongo.
Qui est-il ?
Jean Bosco Mbagou a été élu député lors des élections législatives de 2018 en tant qu'indépendant avant d'intégrer les rangs des Sociaux démocrates gabonais aujourd'hui absorbé par le PDG. Avant son élection, personne n'aurait misé sur ce cadre, d'autant plus qu'il n'avait jamais fait savoir ses ambitions politiques.
«Je me suis lancé dans la bataille en me présentant à l'élection législative de 2018 à mon retour des États-Unis où j'étais allé poursuivre mes études», indique Jean Bosco Mbagou. Enfant d'une famille modeste, Jean Bosco Mbagou fit ses études primaires à Iboundji avant de se rendre à l'université Omar Bongo. Titulaire d'un master, ce fils de la province de l'Ogooué-Lolo intègre le ministère des Eaux et Forêts avant de devenir plus tard, le chef de cabinet du ministre Emile Doumba, dont il devient le filleul dans le milieu politique.
Après le retrait de la scène politique d'Emile Doumba, les filles et fils d'Iboundji vont se lancer dans une guerre de leadership entretenue par deux principaux camps. D'un côté le camp de Dominique Guieno et de l'autre celui de Jean Pierre Boukila. Ces deux acteurs politiques vont se livrer une guerre sans merci pour le contrôle politique de la localité. « Iboudji n'était plus rien, on passait plus de temps à se jeter des peaux de bananes pour le contrôle du siège », indique un ressortissant d'Iboundji. Sauf que les tensions politiques vont déboucher sur les évictions progressive du gouvernement des deux personnalités.
À son retour du Canada, après l'obtention de son doctorat en sciences du bois en 2016, Jean Bosco Mbagou fait son entrée en politique deux ans après, en se présentant aux élections législatives et municipales en qualité d'indépendant. Bien que novice, il réussit à remporter l'élection législative et arrache plusieurs conseillers municipaux et départementaux. Sollicité par plusieurs formations politiques, il choisit les Sociaux démocrates gabonais (SDG) dont il deviendra le président du groupe parlementaire à l'Assemblée nationale.
Homme d'action, très proche des populations
Comme il l'aura appris à l'école de son parrain politique, Jean Bosco Mbagou va d'avantage se distinguer en se rapprochant des populations de son département. Il se donne une mission, celle d'apporter assistance à ses sœurs et frères en difficulté au delà des missions que lui confère son statut de parlementaire.
«Jean Bosco Mbagou nous vient en aide. Dans les évènements heureux comme malheureux, il nous assiste à la hauteur de ses moyens», indique un habitant d’Iboundji. Atteste, plusieurs actions posées à l'endroit des populations notamment la réparation de l'ambulance du centre médical de la localité. Ce en plus d’avoir envoyé plusieurs jeunes pour des formations dans le domaine de la santé à Libreville.
Soucieux d’apporter une réponse au chômage qui frappe les jeunes de la localité, l'élu a pesé de tout son poids auprès pour que les sociétés forestières de la localité procédé aux recrutements desdits jeunes. Ce fût d'ailleurs la même chose pour la route. Un partenariat a été signé avec les sociétés forestières pour la réfection du tronçon routier.
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