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(Politique) La troisième voix accuse l’Exécutif de se servir de la psychose du Covid-19 à des fins inavouées

IMG Les leaders des partis politiques de la Troisième voix.

A la faveur d’une conférence de presse, les partis politiques de la troisième voix fustigent la vacuité du discours d’Ali Bongo et s’opposent au déclenchement de l’état d’urgence.

Les critiques sont de plus en plus fortes après le discours d’Ali Bongo en rapport avec les mesures d’accompagnement liées au confinement partiel.  Hier mercredi 08 avril, les partis politiques de la troisième voix ont, à leur tour, dénoncé un discours qui à leurs yeux ressemble à un ramassis d’effets d’annonce voir à un poisson d’avril.

 

Car, pour Gérard Ella  Nguema et ses pairs, un président sérieux qui veut toujours diriger le pays ne peut, en cette période de multiples crises (sanitaire, économique et sociale), se complaire à faire des promesses.  Surtout que les précédentes annonces lancées aussi bien lors  du New York Africa qu’aux conseils des ministres délocalisés n’ont jamais été suivies par des réalisations.  Face à cette réalité, la troisième voix dit rester dans « le doute et le questionnement ». 

 

Pire,  ce regroupement politique accuse ouvertement l’exécutif de se servir de la psychose liée au Covid-19 pour préparer d’autres desseins.  Sinon  comment comprendre que la prise de parole du président de la République arrive un jour après qu’il ait procédé aux réaménagements des états-majors de toutes les forces de sécurité et de défense sans qu’il s’en explique, interroge Gérard Ella Nguema.  En pareille crise sanitaire, y avait-il une urgence pour procéder à ces réaménagements ? Questionne la troisième voix.  «  Le peuple gabonais n’est pas dupe » poursuit ce groupement de partis politiques. 

 

Se fondant en outre  sur le communiqué du CIRMF avouant l’insuffisance de ces capacités techniques, le groupe politique  tire la sonnette d’alarme sur le fait que le Gabon soit en incapacité de faire face à une crise sanitaire de cette ampleur. Or, le nombre de personnes contaminées augmente de jour en jour. 

 

L’éventualité du déclenchement de l’état d’urgence

 

Inacceptable s’insurgent les partis politiques, lesquels rappellent à Ali Bongo que l’applicabilité de cette mesure requiert la tenue d’un Conseil des ministres et la convocation d’un  congrès parlementaire. «  Nous avons depuis un moment l’impression que nous sortons du cadre républicain. On confond les souhaits du président à la loi. Les règles de la République même en pareilles circonstances doivent être respectées. », souligne le groupement politique. Avant de demander des éclaircissements sur les modalités d’utilisation des 250 milliards de Fcfa dédiés à aider les entreprises et les personnes impactées par le Covid-19.  Sans ces explications,   ce gros montant annoncé ne vise qu’à embrouiller les populations qui attendent des réponses concrètes à leurs préoccupations,  assène la troisième voix.  

 

La situation est d’autant plus grave qu’aujourd’hui du fait de cette situation plusieurs gabonais mêmes détenteurs d’un emploi dans le secteur privé se retrouvent en situation de précarité. La troisième exige dès lors que l’effort de solidarité commence par les personnes qui  sont au sommet de l’Etat et qui bénéficient de traitement particulier.

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