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Pondora papers : Ali et Sylvia trempés jusqu’au cou ?

IMG Le couple présidentiel Gabonais cité dans cette nouvelle affaire.

C’est le contraire qui aurait étonné l’opinion publique au regard de leur fortune et des nombreuses affaires de malversations financières dans lesquelles sont melés les membres de la famille au pouvoir au Gabon.  Voilà qu’une enquête publiée le dimanche 03 octobre dernier par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) dévoile que le président de la République, Ali Bongo et son épouse Sylvia  font partie des personnalités qui auraient recours à des paradis fiscaux pour « planquer » d’importantes sommes d’argent.

 

Reprenant les révélations du consortium de journalistes,  Gabonreview souligne  que si les détails en ce qui concerne le président du Gabon, et certains de ses homologues africains, ne sont pas totalement livrés, les pages des « Pandora papers », soulignent néanmoins qu’Ali Bongo et deux hommes politiques gabonais à savoir Jean-Pierre Oyiba et Claude Sezalory contrôlaient une société de commerce international écran domiciliée aux Iles Vierges britanniques (IVB), dénommée Gazeebo Investments Ltd.

 

De même, poursuit le média,  l’enquête identifie Sylvia Bongo Ondimba comme l’un des membres d’une l’entreprise de montage financier dont la raison sociale n’est pas divulguée. « Ce sont les premières annonces d’une série d’histoires qui seront publiées cette semaine », assure l’ICIJ. 

 

En attendant les prochaines divulgations, l’affaire fait grand bruit à Libreville.  

 

 Si la présidence de la République n’a jusqu’ici pas  réagi, les médias qui lui sont proches parlent «  d’une confusion volontairement entretenue ». Car souligne le site en ligne La Libreville, sur le strict plan du droit de tels montages ne sont pas illicites.  Avant d’ajouter qu’il ne s’agit pas en l’espèce de détournements de fonds publics mais d’optimisation fiscale. 

 

Dans son article en défense des  autorités gabonaises citées dans  le scandale «  Pondora Papers » La Libreville  va plus loin en indiquant   que les sociétés utilisées n’ont «  jamais servi de support à la moindre évasion fiscale, à la moindre transaction illicite, au moindre détournement de fond publics, à la moindre activité illégale ».

 

Certes, mais le site Gabonreview rappelle qu’il y a, depuis plusieurs années, un flirt interlope entre les dirigeants du Gabon et les Îles Vierges britanniques. En 1997 déjà, explique le média dirigé par François Ndjimbi, en plein tourbillon de l’affaire Elf-Bidermann, Éva Joly, juge chargée de l’instruction, avait placé sous séquestre un compte bancaire « appartenant à l’État gabonais, ou même au président Bongo », ouvert au nom d’une société immatriculée dans les Îles Vierges.

 

Si Ali Bongo ne deviendra ministre de la Défense qu’à partir de 1999, les « Pandora papers » indiquent qu’il aurait contrôlé deux sociétés offshores aux Îles Vierges britanniques à la fin des années 2000, alors qu’il était ministre de la Défense.

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