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Pour agression sur un gendarme : Un commandant de la DGDI de Tchibanga placé sous mandat de dépôt

IMG Dans la ville de Tchibanga, l'affaire est sur toutes les lèvres.

L’affaire fait grand bruit à Tchibanga, chef-lieu de la province de la Nyanga.  Patrick Moubogha,  commandant et chef d’antenne de la direction générale de la documentation et de l’immigration  (DGDI) de ladite localité a été placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Massanga par le procureur  général, Illicth Ndjeme Benga.

 

En cause, les coups et blessures  portés, avec un autre de ses collègues  (le commandant Simplice Nzoghas Irigolo) à l’endroit d’un gendarme affecté à la direction générale de recherches ( DGR) de Tchibanga. D’après des sources proches du dossier, les faits remontent en fin juin dernier, les deux responsables de la police se rendent dans la nuit chez un vendeur de grillade afin de se restaurer. Là-bas, ils vont avoir une altercation avec le gendarme.  L’altercation verbale va vite virer en empoignade. Les deux officiers vont alors rouer de coups l’agent de la gendarmerie avant de le conduire dans les locaux du commissariat.

 

Après s’être rendu compte qu’ils avaient à faire à un sous-officier de la gendarmerie, ils vont le remettre aux mains de sa hiérarchie après que celle-ci se soit déplacée pour  récupérer leur élément comme l’indiquent les protocoles en pareilles circonstances.

 

Sauf que le lendemain, à son réveil, l’agent qui a été roué de coups va se sentir mal. Il va se rendre à l’hôpital où le médecin va diagnostiquer  plusieurs hématomes. Il lui sera de suite délivré un certificat médical et une indisponibilité   temporaire de travailler de 07 jours. Saisi de  cette affaire, le procureur de la République va immédiatement diligenter une enquête confiée aux services de la Contre ingérence militaire communément appelée B2. 

 

Sauf qu’entre temps, l’état de santé du gendarme se dégrade.  Les examens complémentaires révèlent la formation d’un caillou sanguin ayant entraîné un début d’accident vasculaire cérébral (AVC). Le procureur va, à la suite de l’enquête du B2, décidé de la mise sous mandat de dépôt du chef d’antenne de la DGDI. Entre temps, Simplice Nzoghas Irigolo va lui revenir sur Libreville alors que l’enquête  des éléments du B2 était encours.

 

A Libreville, notamment au commandement en chef de la police,  des voix s’élèvent en parlant de non-respect des procédures.

 

(Affaire à suivre)

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