Son seul crime avoir voulu porter au grand jour la misère dans laquelle croupissent les agents des forces de police nationale. L’activiste et influenceur, Nephtali Nalick, a dans une vidéo, devenue virale, osé montrer les conditions de logement au camp de police situé à quelques mètres de la société Sogatra. Bâtiments en lambeaux, insalubrité, hautes herbes, installations électriques défectueuses…L’activiste a montré au monde le niveau de délabrement d’une caserne dans laquelle il a habité en tant que membre de la famille d’un policier.
La hiérarchie de la police n’a pas vu ce reportage d’un bon œil. Puisque, quelques heures après la diffusion de cette vidéo, les éléments de la police judiciaire ( PJ) ont débarqué au domicile de l’activiste et procédé à son arrestation. Le tout en l’absence d’une quelconque convocation préalable.
Les membres de sa famille sont montés au créneau pour dénoncer l’acte perpétré par la police ; « je viens prendre à témoin l’opinion nationale et internationale sur cette pratique qui consiste à enlever des citoyens. C’est le cas de Nephtali. (…) C’est une arrestation extra- judiciaire dans la mesure où il n’y a pas eu de convocation qui devait l’emmener à s’expliquer sur un fait précis. Nephtali n’a donc pas défié l’autorité de l’Etat en refusant de répondre à une convocation. C’est un enlèvement, il n’y a pas de motifs préalablement connus », s’indigne l’oncle de l’activiste, Thierry d’Argendieu Kombila au micro de notre confrère Mazleck Infos.
Non sans rappeler que la famille de l’activiste va dans les heures qui suivent déposer une saisine auprès de la cour constitutionnelle pour dénoncer l’atteinte aux droits fondamentaux.
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