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Pour des cotisations impayées à l’ONU : le Gabon perd son droit de vote au conseil de sécurité

IMG Le Gabon n'a plus le droit de vote au Conseil de sécurité de l'ONU.

C’est une  très mauvaise nouvelle pour le régime de Libreville. Ali Bongo, d’après plusieurs sources au sein des arcanes du pouvoir, est rentré dans une colère  noire au point de réprimander son premier Ministre et les membres de son gouvernement. Pour cause, alors que le Gabon est depuis janvier 2021, membre non-permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, il vient de se voir retirer son droit de vote. 

 

D’après nos confrères du site en ligne Funny Gabon, cette décision est la conséquence de cotisations impayées depuis 2016. Il s’agit de la contribution minimale au budget de fonctionnement que doit s’acquitter chaque Etat membre. Le pays d’Ali Bongo va donc se contenter d’assister au conseil de sécurité sans avoir à prendre part au vote. Pire, il devra subir les décisions prises par les autres membres du  Conseil de sécurité.

 

 Dans un communiqué, le Secrétaire général  des Nations Unies, Antonio Guterres a expliqué  que le Gabon avec d’autres pays tels que le Venezuela, Le Liban et le Soudan du Sud sont en retard dans le paiement des cotisations au budget de fonctionnement et qu’ils font partie des 6 pays, sur un total 193 membres, qui ont perdu leur droit de vote à  l’Assemblée Générale.

 

Pour que le Gabon puisse immédiatement sortir de cette situation, il faut qu’il débourse   la somme de 32 millions 372 mille 820 Fcfa correspondant aux paiements minimaux nécessaires  pour rétablir le droit de vote.

 

A Libreville, cette affaire relève d’un véritable scandale. Si la responsabilité des  différents ministres des Affaires Etrangères est pointée, plusieurs sources indiquent que ces derniers ont fait leur  travail en relançant à de nombreuses reprises les ministres du Budget pour que les cotisations soient réglées à date échue. Sauf que du fait des tensions de trésoreries, les administrations en charge du règlement des cotisations n’ont pas jugé cette dépense urgente.

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