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Politique

Pour éviter une jurisprudence préjudiciable à la démocratie et à la paix sociale : «Gabon d'abord » exige le renouvellement, sans délai, du bureau du CGE

IMG Jacques Adiahenot, président de GABON D'ABORD.

Par Wilfrid Kombe Nziengui

 

À l’occasion d’une conférence de presse donnée le lundi 19 septembre dernier, la plateforme citoyenne ''Gabon d'abord'' s'est prononcée sur la caducité de l'actuel bureau du Centre Gabonais des élections (CGE). Le Président de Gabon d'abord, Jacques Adiahenot, n'a pas manqué de dénoncer une situation d’illégalité et même d’illégitimité qui logiquement ne permet pas à l’actuel bureau d’organiser les prochaines élections partielles.  D’où l’invite faite à l’exécutif   de procéder,  sans délai, au renouvellement  du bureau du CGE.

 

Sauf que le gouvernement habité par une sorte d’autisme vient d’adopter  lors, du  conseil des ministres du 1er septembre 2022, le chronogramme présenté par le CGE pour l'élection partielle à Mimongo, Mekambo et Tchibanga. Une incongruité d’autant, qu’indique  Jacques Adiahenot,  le bureau de la CGE  est caduque   depuis le 2 mai 2022.  «La plateforme citoyenne GABON D'ABORD a le regret de constater, une fois de plus, que cinq mois après le terme légal de son deuxième mandat «implicite», le bureau caduc du CGE demeure en place», fustige-t-il.  

 

Et de poursuivre : « cet état de fait constitue, pour la plateforme citoyenne et patriote GABON D'ABORD, un cas de double violation grave des textes légaux. Notamment, la violation de la décision n°0025/CC de la Cour constitutionnelle du 15 juin 2020, et la violation de la loi électorale n°07/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques déjà modifiées quinze (15) fois.»

 

Face à cette forfaiture,  GABON D'ABORD invite le gouvernement à procéder au renouvellement immédiat du bureau du CGE. Tout en mettant en garde sur une jurisprudence préjudiciable à la démocratie et à la paix sociale.

 

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