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Politique

Pré-campagne sous haute tension à Lébamba : Maganga Moussavou et ses équipes accusés d’actes de casses et d’intrusion illégale au gymnase de Flavien Nziengui Nzoundou

IMG Maganga Moussavou, président du PSD.

 

A cinq mois de l’élection présidentielle, la tension est montée d’un cran dans la ville de Lébamba. Pour cause ? Les militants du Parti démocratique gabonais accusent Pierre-Claver Maganga Moussavou et ses soutiens d’avoir  posé des actes   de « gangstérisme » dans cette ville de la province de la Ngounié.  Comment en est-on arrivé là ? 

 

Tout est parti du meeting organisé, le 19 mars dernier par le candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle. Alors que Maganga Moussavou et ses équipes de campagne avaient obtenu des autorités municipales l’autorisation pour occuper le stade,  une forte pluie va s’abattre dans la ville autour de 17 heures. N’ayant pris aucune disposition pour faire face à cette intempérie,  le staff de Maganga Moussavou va décider de déplacer le meeting du stade pour le gymnase. Les organisateurs du meeting vont, pour ce faire, casser les chaines sur les entrées du gymnase avant de s’inviter dans l’infrastructure.

 

Problème, le gymnase de Lébamba (mitoyen au stade) est une structure privée dont le propriétaire n’est autre que l’ex aide-camp du feu président Omar Bongo, le général Flavien Nziengui Nzoudou. Il n’en fallait pas plus pour que les soutiens de cette personnalité du Parti démocratique gabonais  dénoncent un acte de « gangstérisme » de la part de Maganga Moussavou et des siens.  L’ancien Vice-président, perçu à tort ou à raison, comme une personnalité « arrogante » va  rajouter de l’huile sur le feu en affirmant : «  Dieu a voulu que nous venions dans cette salle alors que nous pensions qu’elle était fermée. Maintenant nous savons que ce pays nous appartient à  tous et les structures qui  sont mises en place pour les populations doivent être   utilisées par tous... »

 

C'en est trop pour les soutiens de Flavien Nziengui qui  vont immédiatement saisir les autorités en place pour faire constater et dénoncer l’acte posé par le responsable du PSD et ses soutiens. «   Quand on défonce un portail fermé avec des chaines sans aucune permission, c’est un acte de vandalisme », fustige un proche de Flavien Nziengui Nzoudou.

 

Sauf que le général va  décider, d'après plusieurs sources,  de ne pas envenimer les tensions dans la ville entre militants du PDG et ceux du PSD. Il va  appeler  ses soutiens au calme et à la retenue.

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