Paul Marie Gondjout manoeuvre pour être le candidat de l'UN.
Même s’il n’a jamais remporté une élection législative dans son Moyen-Ogooué natal, Paul Marie Gondjout croit en sa bonne étoile au point de désormais tout mettre en œuvre pour qu’il soit le candidat de l’Union Nationale à la prochaine élection présidentielle. Pour ce faire, le gendre de Zacharie Myboto n’est pas passé par quatre chemins en appelant ouvertement la base du parti à désigner le candidat de l’UN. C’était à l’occasion d’un séjour le week-end dernier, dans la ville d’Oyem (Woleu-Ntem).
« Il n’y pas de penser unique dans un parti politique, il y a plusieurs tendances, on fait en sorte que toutes les tendances se mettent ensemble pour travailler pour le parti. C’est la base qui doit prendre les grandes décisions du parti comme l’a été le dernier congrès, c’est la base qui doit dire tel ou tel doit être candidat pour le parti pour telle ou telle élection », a indiqué à cet effet, l’ancien Secrétaire exécutif adjoint de l’Union Nationale.
Pas besoin d’être un clerc pour se rendre compte qu’à travers cette sortie, PMG s’attaque, une nouvelle fois, au camp de Paulette Missambo. Sauf qu’en face les gesticulations sous fond de provocations de PMG amusent plus qu’autre chose. Surtout venant de quelqu’un qui en prélude au dernier congrès avait caché et séquestré la liste des congressistes, au lieu de la soumettre au Bureau National, comme l’exigent les statuts. De quelqu’un qui a affiché cette liste, un jour après l’ouverture du Congrès, plus précisément le jour de l’élection contrairement aux prescriptions des statuts du parti.
Du reste, d’aucuns s’étonnent de cette soudaine agitation de PMG pour l’élection présidentielle alors qu’il y a encore quelques semaines il faisait parvenir une missive à la présidente Missambo dans laquelle il remettait en cause la campagne d’adhésion de nouveaux militants dans l’ensemble du pays. Comment prétendre aller à une élection présidentielle sans au préalable travailler à la remobilisation des troupes sur le terrain ? A œuvrer pour la réorganisation d’un parti qui, ces dernières années, a été plongé dans l’immobilisme. C'est ce à quoi s’attèle Paulette Missambo.
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