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Procès du chauffeur de BLA : Quand l’affaire des 11 mercenaires français refait surface

IMG Le procès d' Ike Ngouoni Aila Oyouomi très attendu pour faire la lumière sur cette affaire.

C’est un dossier très souvent évoqué lors des audiences, mais qui, pour l’instant, n’est pas traité. L’affaire des mercenaires français arrivés au Gabon est une nouvelle fois revenue dans le procès du sergent de la Garde républicaine, Niarra Mackoundji Lemerre. Lors de sa comparution devant le tribunal, le 27 mai dernier, l’ancien chauffeur de Brice Laccruche Alihanga a déclaré qu’il a été arrêté et interrogé par Brice Clotaire Oligui Nguema, l’actuel commandant en Chef de la Garde républicaine, sur l’arrivée, au Gabon, des mercenaires français. Preuve d’un dossier sensible, le juge de séance a, immédiatement, interrompu, l’ancien chauffeur du Directeur de cabinet, en indiquant que la Cour a été saisie pour connaître contre lui d’une affaire de blanchiment d’argent et non d’une affaire de mercenaires.

 

Si, après ce recadrage du juge, l’instruction à la barre de l’ex-chauffeur de BLA a porté sur l’argent qu’il aurait reçu de son ancien patron, il demeure que cette affaire intrigue davantage au sein de l’opinion. Surtout qu’Ike Ngouoni Aila Oyouomi, l’ancien porte-parole de la présidence et Conseiller d’Ali Bongo, avait été incarcéré à propos de cette affaire. D’ailleurs, le 04 décembre 2019, La Lettre du Continent, dans son n° 813, relevait que pendant la période de convalescence d’Ali Bongo Ondimba au Maroc, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, sur instruction de BLA, « aurait organisé la venue, au Gabon, de onze vétérans des forces spéciales françaises en tête desquels un certain Stéphane Privat ».

 

Le déploiement d’un commando des forces étrangères, qui ne disposait d’aucun ordre de mission et qui, tout naturellement, aurait alerté les services de renseignement surtout que, selon ce journal, le commando avait pris des contacts et effectué des repérages sur le territoire national. Ce qui a laissé, sérieusement, penser à la préparation d’un coup de force, pour prendre le pouvoir. Si, à ce jour,  la présidence n’a voulu commenter cette affaire, il n’empêche que, dans l’opinion, on attend des réponses. Ike Ngouoni Aila Oyouomi a-t-il, d’une manière ou d’une autre, tenté d’organiser un coup d’Etat ? Y avait-il une volonté de prise de pouvoir ? Seule l’ouverture du procès d’Ike Ngouoni Aila Oyouomi permettra d’apporter des réponses.

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