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Société

Quatre ans après leur licenciement : Les anciens agents de la SNBG tirent le Diable par la queue

IMG Une vue des ex agents de la SNBG réunis en assemblée générale.

Par Wilfrid Kombe Nziengui

 

Réunis en assemblée générale, ce jeudi 13 mai 2021, à Awendjé, autour du groupe syndical Synas-SNBG, membre de dynamique unitaire, les anciens agents de la Société nationale de bois du Gabon se sont retrouvés avec leur base, histoire de faire le point sur la situation administrative de leur dossier, quatre ans après leur licenciement.

 

En effet, ce sont près de soixante-dix (70) agents qui attendent de rentrer en possession de leurs droits de licenciement conformément aux droits des travailleurs. Ces agents ont été licenciés en 2017, à la suite de la liquidation de la société nationale du bois du Gabon (SNBG) reprise par Olam Gabon. A la suite de ce licenciement, les agents n'ont toujours pas perçu leurs émoluments de licenciement. Conséquence, ces mères et pères de famille tirent le diable par la queue. Depuis lors, les enfants ne sont pas scolarisés pour les uns et pour les autres, la scolarité est en dents de scie : « Aujourd'hui, ils vont à l'école, demain, ils sont à la maison, faute de moyens », s’indigne l’un d’entre eux. Pour mettre un terme à ces difficultés d'ordre social, le Syndicat national des agents salariés de la société nationale du bois du Gabon (Synas-SNBG) a décidé de mettre la pression.

 

Pour ce faire, Judicaël Dibangou, président du Synas-SNBG, et son bureau ont été reçus en audience par certaines autorités. Lesquelles ont promis de trouver des solutions à ce problème qui n'a que trop duré. « Nous nous sommes retrouvés ici pour d'abord communier avec la base. Les informer des démarches entreprises et décider ensemble de ce qu’il y aurait à faire dans les jours à venir. Quatre (4) ans, aujourd'hui, que nous attendons notre argent. Face au mutisme de notre ancien employeur dont l'objectif est très certainement de clochardiser les mères et pères de famille que nous sommes, nous avons, par conséquent, décidé de passer à la vitesse supérieure. C'est-à-dire solliciter l'intervention des plus hautes autorités du pays, afin que ce dossier connaisse un aboutissement heureux. Aujourd'hui, nous avons eu des rencontres au cours desquelles nous avons tiré quelques satisfactions. Nous restons confiants », a déclaré le président du Synas-SNBG.

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