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Reconstruction de l’Etat, programme commun de gouvernement : L’UN appelle l’opposition à la signature d’un « pacte de confiance »

IMG Paulette Missambo, présidente de l'Union Nationale.

Plus de place  pour les démarches teintées  d’égoïsme, la situation désastreuse dans laquelle se trouve le pays commande à l’opposition et à  toutes les forces vives de s'inscrire dans  une dynamique d’ensemble pour sauver le Gabon du gouffre. Ce fut tout le sens de l’appel lancé par Paulette Missambo lors de la rentrée politique de l’Union Nationale, le 27 novembre dernier, à la Chambre de commerce de Libreville.

 

« De façon solennelle et devant le peuple gabonais, je lance un appel pressant à tous les partis signataires du Mémorandum pour une réforme du système électoral national, au parti Reagir ainsi qu’à tous les patriotes qui adhèrent à cette initiative, afin que  nous nous accordions sur les principes, objectifs et actions à mener ensemble en vue d’obtenir l’organisation d’élections libres, transparentes et apaisées en 2023 » a relevé la  présidente de ce parti majeur de l’opposition.

 

Pas de place pour  fatalité et la résignation, l’Union Nationale  appelle à la conclusion « d’un pacte  de confiance » qui permettra, sans tabou, aux partis politiques de l’opposition et à d’autres acteurs d’ouvrir une discussion sur la reconstruction de l’Etat et de la République. «  Si nous devons impulser le renouvellement de notre pratique politique, nous devons aussi arrêter un programme commun de gouvernement. Nous devons le faire dans le respect des identités de nos organisations respectives », a indiqué, à cet effet, Paulette Missambo.

 

Pas de boycott des élections

 

En sonneur de tocsin, l’Union Nationale exclut, dores et déjà, un boycott des prochaines élections.  Il n’est plus question, indiquent Missambo et les siens, de reproduire les erreurs qui ont donné un boulevard au régime en place lors des élections législatives et locales de 2018. «   En regardant dans le rétroviseur, on ne peut que nourrir quelques regrets, la dynamique unitaire qui avait pourtant montré son efficacité en 2016 n’ayant pu être rééditée en 2018, le débat s’étant focalisé sur la pertinence de notre participation. Nous devons nous garder de retomber dans les mêmes errements », rajoute la présidente de l’UN.  

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