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Remaniement : Les gabonais sceptiques n'attendent rien d'un gouvernement de ''bras cassés''

IMG Les Gabonais ne croient plus à ces dirigeants qui ont conduit le pays vers l'abîme

 

Le gouvernement de la République gabonaise a été remanié hier lundi 9 janvier 2023, quelques heures seulement après la nomination du nouveau premier ministre Alain Claude Bilie-By-Nze, qui succède à Rose Christiane Ossouka Raponda promue Vice Présidente de la République. Mais ce nouveau remaniement n'a pas d'allure à donner du sourire aux populations gabonaises qui se disent très sceptiques et déçues de n'avoir été soumises qu'à vivre la misère malgré les nombreux remaniements ministériels qui ont vu défiler des hommes et des femmes qui n'ont fait que se remplir les poches au lieu d'apporter des solutions aux problèmes du pays

 

Ainsi pour recueillir les avis des populations, notre rédaction a fait le tour de quelques carrefours de Libreville. «Je suis informé de la composition du nouveau gouvernement. Mais en fait, c'est la même chose. Les mêmes qui sont accusés de malversations financières ont été maintenus à leurs postes pendant que d'autres qui ont autrefois brillé par leur gestion scabreuse de la chose publique ont fait leur retour aux affaires. C'est comme si l'objectif de nos dirigeants est de faire la promotion de la médiocrité. Moi, je ne m'attends à aucun changement avec ce gouvernement de ''bras cassés''», a indiqué Jean Félix, habitant le quartier Fromager.

 

«Croire à un éventuel changement de vie au Gabon avec cette équipe, ce serait se leurrer. Ils ne sont pas là pour construire le pays mais pour le vider de ses richesses», a réagi Fernande du rond-point de Nzeng-Ayong. 

 

Dans la foulée, les réactions qui se sont multipliées ont donné lieu au même sentiment de scepticisme. Autant dire que les gabonais dans leur majorité, ne croient plus aux dirigeants de notre pays qui ont démontré leur incapacité à conduire le Gabon vers un lendemain meilleur. Il faut dire que depuis l'arrivée de l'actuel chef de l'État, Ali Bongo en 2009, les choses sont allées en crescendo. Les mouvements d'humeurs qui ne touchaient que certains départements ministériels tels que l'Education Nationale et la Santé se sont répandus dans tous les secteurs à tel point que même les Affaires Étrangères, le ministre qui constitue la vitrine du pays est aujourd'hui lui aussi devenu le théâtre des grèves à répétition.

 

En terme de bilan, c'est une catastrophe. «On a plus cassé qu'on en a construit. Le pays fonce droit vers le chaos», a souligné un librevillois. C'est la plus nulle des situations à laquelle le pays n'avait été confronté sous l'air Omar Bongo. Les gabonais qui n'en peuvent plus de subir l'amateurisme du pouvoir émergent souhaitent un changement à la tête du pays pas des remaniements gouvernementaux dont le seul but est de caser des parents et amis.

 

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