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Société

Rentrée des classes : Entre inscriptions et achats de fournitures, le casse-tête des parents d'élèves !

IMG Les vendeurs à la sauvette apprêtent leurs produits.

Dans un peu plus d'un mois, les élèves devraient renouer avec le chemin des classes dont la rentrée a été fixée par le gouvernement de la République au 9 novembre prochain. Les parents d'élèves s'apprêtent à affronter comme chaque année, la difficile période. Reportage.

 

 

 

Par Wilfrid Kombe Nziengui

 

Entre inscription et achats des fournitures, c'est le début d'une gymnastique qui s'annonce périlleuse pour bon nombre de parents d'élèves qui peinent à joindre les deux bouts. Comme chaque année, le mois de septembre et octobre ont cette particularité de mettre chaque parent d'élève devant ses responsabilités, celles d’envoyer leurs enfants à l'école.

 

Dans la capitale gabonaise, comme à l'intérieur du pays, l'heure est venue pour certains espaces commerciaux de ravitailler leurs magasins devant accueillir les clients pour cette rentrée des classes. Dans les rayons, les prix varient selon les articles proposés et selon le magasin. C’est l’heure de toutes les spéculations.  Beaucoup de parents ne comprennent pas par exemple que deux magasins situés au même endroit puissent avoir des prix différents sur les mêmes produits. Un constat qui donne l'impression que dans ce domaine d'activité, il n'y aurait ni de contrôle encore moins aucune harmonisation des prix. Une situation qui profite assez, aux nombreux commerçants véreux qui se plaisent de voir les parents d'élèves vider considérablement leurs poches. L’heure est donc à la vigilance.

 

Mais pour plusieurs parents, placés au chômage technique du fait de la crise, la rentrée des classes pour leurs progénitures est difficilement envisageable : « Je suis sans emploie depuis bientôt un an. À un mois de la rentrée je ne sais comment faire pour envoyer mes enfants à l'école d'autant plus que pour trouver de quoi  manger on tire le diable par la queue », se désole un parent d'élève résidant à Sotega, un quartier du 1er arrondissement de Libreville.

 

Le budget scolaire de chaque enfant varie selon le nombre d'enfants et selon le  niveau d'étude. Pour scolariser un seul enfant de l'école primaire, le budget minimum est à 150.000 Fcfa. Pour celui qui est au  collège, il faudra ajouter 50.000 ou 70.000Fcfa. Pour ceux du lycée et de l'enseignement supérieur, la barre est haute. Une véritable montée de fièvre à laquelle s'ajoute les différents montants à solder lors des inscriptions dans les établissements scolaires. Les parents ont du pain sur la planche !

 

 

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