Alors que le ministre de l'éducation nationale, Patrick Mouguiama Daouda, s'est félicité de la rentrée effective des classes ce lundi 9 novembre pour le compte des élèves du pré-primaire et du primaire sur l'ensemble du pays, La Conasysed par la voix de son Secrétaire général dénonce de nombreuses inconhérences.
Par Wilfrid Kombe Nziengui
Le Délégué général de la convention des syndicats de l'éducation nationale, Louis Patrick Mombo, n'a pas fait dans la langue de bois. Le syndicaliste fustige les agissements du duo à la tête du ministère de l'Education nationale, Patrick Mouguiama Daouda et Camelia Ntoutoume Leclercq. L’objet de cette diatribe, le sort des élèves de 5e année qui ont obtenu le certificat d'études primaires (CEP), mais qui malgré cette prouesse, n'ont pas été orientés en 6e comme tous les autres. Pire, ces élèves ne peuvent bénéficier d'une inscription ni dans un établissement privé ni au public. Ils sont condamnés, pour le ministre, à reprendre la classe.
« Quel examen ou quel concours pourrait passer un élève de 5e année primaire qui a obtenu au préalable son Certificat d'Etude Primaires (CEP) pour accéder en classe de 6e quand nous savons que le concours d'entrée en 6e n'existe plus ? » S'interroge Louis Patrick Mombo.
Le ministre de l'Education nationale a non seulement interdi les inscriptions pour ces élèves dans les établissements publics mais aussi dans les privés. Pour le Sg de la Conasysed, ces élèves auraient pu bénéficier d'une inscription dans les établissements privés à la solde de leurs parents, dégaine Louis Patrick Mombo. Mais cette possibilité n'est pas envisageable, puisque selon le syndicaliste, les établissements privés ont même été menacés de représailles pour ceux qui oseraient enfreindre la décision du ministre. Une décision totalement incompréhensible qui sonne comme une discrimination.
Pour réparer cette décision discriminatoire, le syndicaliste invite le ministre à revenir sur sa décision afin que les parents en capacité d'inscrire leurs enfants dans les établissements privés, le fassent en toute liberté conformément à la convention relative aux droits de l'enfant.
Daouda est stupide,le ministre le plus nul jamais vu au gabon
Eux au moins ont obtenu le CEPE mais il y en a qui ont totalement été oubliés malgré leurs moyennes annuelles, dans les 3 paliers (même avec des 8). Deux semaines après, nous attendons tjs la réponse aux recours déposés.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires