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Politique

Réponse de Rosario Bento Pais à Bertrand Zibi Abéghé : « J’ai lu votre lettre avec la plus grande attention et je l’ai transmisse à la Commission nationale des droits de l’homme et à l’ambassade des Etats-Unis… »

IMG Rosario Bento Pais, Représentante de l'Union Européenne.

Ainsi parle la  Représentante de l’Union européenne dans la correspondance envoyée à Bertrand Zibi Abéghé, le 19 mars dernier. Rosario Bento Pais indique être soucieuse du sort de l’ancien député de Minvoul et indique avoir transmisse sa lettre  à la Commission Nationale des Droits de l’Homme ainsi qu’à l’Ambassade des Etats-Unis.

 

 

De sa cellule, à la prison centrale de Gros-bouquet, il a décidé d’écrire aux personnalités religieuses et diplomatiques pour dénoncer un complot monté de toute pièce contre sa personne.  C’est dans ce sens que Bertrand Zibi Abéghé a envoyée une lettre ouverte, le 11 mars dernier  à la représentante de l’Union européenne au Gabon, Rosario Bento Pais.  

 

Dans celle-ci, il indiquait entre autres  : «  C’est avec une joie immense que je vous écris cette lettre au fond de ma cellule à la prison centrale de Libreville où je croupis depuis la dernière élection présidentielle (…) J’ai été, immédiatement, torturé afin que j’avoue un supposé complot de coup d’Etat, une véritable machination montée de toutes pièces.  D’après leur scénario j’aurai réuni, à mon domicile cinq généraux des  forces de défense et neuf individus. Des bandits instrumentalisés par eux à qui j’aurais remis des armes de guerre et des uniformes militaires. Les procès verbaux de cette infamie avaient déjà été écrits au préalable » dénonce Zibi.

 

La  réponse de Rosario à Zibi

 

La lettre ouverte de Zibi Abéghé a été bien reçue par la Représentante de l’Union européenne au Gabon.  Le 19 mars dernier,  Rosario Bento Pais répond au détenu politique en ces termes : «  Monsieur Zibi Abéghé, je vous remercie de la  lettre que vous m’avez adressée faisant état notamment  de votre situation juridique et de vos conditions d’incarcération. J’ai lu votre lettre avec la plus grande attention et je l’ai transmisse à la Commission Nationale des Droits de l’Homme ainsi qu’à l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique, étant donné qu’outre la nationalité gabonaise,  vous disposez également de la nationalité Américaine.  Je resterai attentive à votre cas et au suivi judiciaire de votre dossier. Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées. »

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