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Economie

Report de l’organisation des élections à la Chambre de Commerce : Yves Fernand Manfoumbi encouragé à aller plus loin

IMG Yves Fernand Manfoumbi, ministre du Commerce.

Au cours de la réunion organisée par le ministre du Commerce, le 13 mai dernier, des voix s'étaient faites entendre dans la salle, appelant au report de ces élections qui paraissaient jouées d’avance au seul profit des représentants   d'entreprises nettement mieux structurées.

 

Une situation de déséquilibre qui a motivé les entreprises  moins aisées à faire entendre leurs voix dans la presse.  Après avoir tenté d’ignorer l’appel au report de l’élection, le ministre  Yves Fernand Manfoumbi, n’a pas eu d’autres choix que de céder à la pression en acceptant finalement de reporter l’élection. Une bonne nouvelle certes, mais  il n’en demeure pas moins que les attentes  sont encore nombreuses pour parvenir à une organisation crédible et transparente des élections des membres de la Chambre de commerce.

 

A ce sujet, le président de la CGPMEI, Emmanuel Marcos Zué, n'a pas manqué d'appeler le membre du gouvernement au dialogue et à la concertation ; «  Je suis particulièrement satisfait de la décision de reporter les élections que le ministre  vient de prendre. Cette décision cadre avec notre principale attente, qui était de tenir ce scrutin dans un délai raisonnable et c'est désormais le cas. Trois mois, c'est le temps nécessaire pour sensibiliser, s'inscrire sur les listes, former des coalitions, nettoyer les textes iniques, mettre en place une administration provisoire et former le collège électoral et recevoir les candidatures. Nous pensons que le ministre du Commerce a fait un pas dans la bonne direction et qu'il serait judicieux de se mettre autour d'une table pour discuter des commodités relatives à tous les préalables qui donneraient du crédit à cette élection voulue par tous. »

 

Le report de ces élections apparaît donc comme un début d'apaisement face aux nombreuses récriminations qui lui ont été faites ces dernières semaines par la presse et certaines organisations patronales qui ne comprenaient pas  l'obstination du ministre à vouloir absolument tenir ces élections dans des conditions qui ont été remises en cause par un nombre important d'opérateurs économiques, dont les membres de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI).

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