Moïse Bibalou Koumba interpellé sur ce retard.
L'élection législative partielle qui est censée se tenir au premier siège du département de l'Ogoulou à Mimongo, au 2e siège du département de la Zadié à Mekambo et au premier siège de la commune de Tchibanga n’a toujours pas eu lieu. Pourtant le calendrier initialement prévu par le centre Gabonais des élections (CGE), fixait au 20 août prochain la convocation du collège électoral.
Mais curieusement, l'organe chargé du processus électoral n'a jamais, du moins jusqu'ici, fait une communication officielle pour édifier toutes les parties prenantes. Une situation qui suscite plusieurs interprétations dans l'opinion publique et au sein de la classe politique gabonaise.
À l'approche de chaque élection, il était de coutume que l'institution que dirige Moïse Bibalou Koumba se prononce, à travers un communiqué officiel. D’autant que les candidats à cette élection partielle s'impatientent de connaître les dates afin de s’organiser. Dans l'opposition, on s'interroge sur les nouvelles dates qui ne sont toujours pas connues. «Même si c'est pour un an, je compte prendre part à cette élection en tant qu'indépendant, sauf que nous n'avons toujours pas été fixés sur le calendrier», a indiqué un futur prétendant au fauteuil de député au premier siège de l'Ogoulou.
Si certains ne comprennent toujours pas l'objet de ce silence, d'autres y voient une manœuvre du pouvoir qui consisterait à retarder le processus électoral pour gagner en temps et attendre l'an prochain pour l'organisation des élections générales. Mais une telle manœuvre viendrait violer les dispositions de la loi qui imposent l'organisation des nouvelles élections trois mois après le décès d'un élu ou en cas de démission.
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