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Retard dans le processus d’intégration des médecins : « Nous refusons d’être la catégorie sacrifiée… »

IMG Les médecins non-intégrés menacent de tout paralyser.

Prévue pour jeudi 17 novembre dernier, la grève des médecins en affectation dans les structures hospitalières publiques n’a pas eu lieu. Pour autant, les tensions sont toujours palpables. Dans un courrier, récemment adressé à leur confrère ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, ces médecins fustigent le retard que prend leur intégration à la Fonction publique. Courroucés, ils refusent d’être « la catégorie sacrifiée ».

 

 

S’achemine-t-on vers un débrayage dans les hôpitaux publics ? Prévu le jeudi 17 novembre dernier, le mouvement de grève annoncé n’a pas eu lieu. Fustigeant le retard que prend leur intégration à Fonction publique, les médecins affectés dans les hôpitaux publics du pays ont annoncé dans un courrier adressé au ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, de cesser de travailler, dès le 17 novembre 2022, si leur situation administrative n’a pas connu des améliorations.

« A compter du 17 novembre 2022, nous observerons une cessation totale des activités de nos lieux d’affectation respectifs ». Bien que la grève n’ait pas eu lieu, les médecins, du moins « la catégorie sacrifiée », sont toujours en colère et pourraient débrayer dans les prochains jours.

 

Dans la correspondance envoyée au ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, ces derniers rappellent que la prise de service donne directement droit à une rémunération et autres avantages. « Elle ne saurait être antérieure à l’obtention du poste budgétaire (Art. 117 de la loi n° 1/2005 portant statut général de la Fonction publique gabonaise) ». Ils dénoncent également le retard que ce processus d’intégration prend. Toute chose qui n’est pas conforme à « la loi n° 031/2021 du 23 mars 2022 déterminant […] les charges de l’Etat pour l’année 2022 est en application depuis plusieurs mois ». « Nous refusons, toutefois, d’être la catégorie sacrifiée, parce que nous avons fait le choix de comprendre la sensibilité de notre profession et de nous montrer plus résilients », ont-ils laissé entendre à travers leur courrier.

 

Il faut dire que cette menace des médecins n’est pas la première du genre. Ils avaient brandi une telle menace, en avril dernier, mais une rencontre et des assurances du ministre de la Santé les avaient fait reculer. Si la grève n’a pas eu lieu, en novembre, les médecins n’écartent pas l’option d’une paralysie des hôpitaux d’ici peu.

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