Dans les prochains jours, les structures syndicales, tous les secteurs confondus, vont lancer un vaste mouvement de contestation. Ce, dans l’optique d’exiger, dans l’immédiat, du gouvernement l’application de l’arrimage et la revalorisation des pensions retraite. Des exigences qui interviennent après que le cabinet Finactu a eu à déposer l’étude actuarielle sur les pensions de retraite. La coalition syndicale va, en outre, enjoindre au gouvernement la régulation des situations administratives des agents publics en activité. En plus du recrutement à la fonction publique des sortant écoles. A cet effet, une grande assemblée générale est prévue, le samedi 19 mars 2022, à l’école Martine Oulabou dès 8h00.
Preuve du lancement d’une vague de contestations qui risque de paralyser l’ensemble des administrations publiques, de nombreux leaders syndicaux ont confirmé leur présence d'une assemblée générale qui se veut décisive. Entre autres, Aminata Ondo (du Bloc Syndical 1ere Seconde), Marcel Libama ( Dynamique unitaire ), Paul Aimé Bagafou (Société Civile), Pierre Mintsa (MSTGV), Joël Ella Ondo (COSYNAP), Chantal Mackosso ( PME), Jean Noé Ndinga (SPEAT), Christian Mermance N'nang Nsome (FENASYCA), Ghislain Malanda (Transports), Wilfried Mvou Ossialas ( Régies financières), Régis Malembe ( SYNAFOPRA) ; Daniel Mezui Biyogo (SYNAFEGI); Mesmer Mvomo Ondo (SYEPEMS); Paulin Otogo (SYNEPPG), Franck Biyoghe ( Santé), Yannick Nkili ( ministère de l'Intérieur), Alain Patrice Loko ( Marine Marchande) et bien d’autres.
A la suite de cet appel, Pierre Mintsa a, dans un message audio, expliqué aux agents publics et aux retraités les enjeux du lancement de ce mouvement. Notamment, le fait que la situation de précarité dans laquelle est plongée le retraité gabonais soit la conséquence de la gestion chaotique des cotisations par le gouvernement : « Dans toutes les caisses de pension au monde, il y a une autonomie, la seule caisse qui n’est pas autonome c’est celle du Gabon. L’argent collecté auprès des agents est géré par le trésor public. Quand le Chef de l’Etat veut voyager on met la main, le Premier ministre veut voyager, on met la main… Conséquence, notre argent que l’on collecte chaque fin du mois, n’est pas disponible. .. Le retraité est traité comme un malpropre. »
Et de rajouter ; « nous avons commencé cette lutte depuis plusieurs années. La pression que nous devons exercer c’est pour pousser le gouvernement à s’asseoir avec les partenaires sociaux pour prendre une décision. C’est aujourd’hui que l’on doit régler la situation des retraités. Soyons tous là. Ne pas régler la situation des retraités aujourd’hui, c’est creuser notre propre tombe.»
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