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Politique

Routes impraticables dans l’Ogoulou: Bounda Balonzi entre mythomanie et aveu d’échec

IMG Léon Armel Bonda Balonzi

Par Wilfrid Kombe Nziengui

 

Le niveau de dégradation avancé des infrastructures routières du pays pose un véritable problème. A tel point que les populations remettent en cause le rôle véritable de l’actuel Ministre des travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi, considéré comme un véritable faire-valoir.

 

Plusieurs années déjà, le réseau routier national s’est, considérablement, dégradé. Les pouvoirs publics, parmi lesquels le ministère des Travaux publics, ne semblent pour autant pas s'en préoccuper. Cette situation, qui touche l’ensemble du pays, n’est pas sans conséquence pour les populations de certaines localités, parmi lesquelles celle vivant dans le deuxième siège du département de l'Ogoulou à Mimongo, principalement l'axe Yeno-Bilengui. Cet axe routier, long de 45 kilomètres, est endommagé par de nombreux éboulements, qui l'ont coupé de la circulation, depuis courant 2019.

 

Munis de pioches, pelles et machettes, les jeunes de la contrée avaient tenté, en avril dernier, de se mobiliser pour venir à bout de la situation. Mais en vain, puisque ce travail nécessite le déploiement de gros engins. Préoccupé par la situation, un collectif des populations des villages enclavés va être formé dans le but de rencontrer les autorités, afin de résoudre le plus rapidement possible ce problème.Ainsi, le ministre Léon Armel Bounda Balonzi est sollicité.

 

Le collectif est reçu à son bureau à deux reprises. Au cours des échanges, Bounda Balonzi, qui se montre compatissant, prend des engagements fermes, en garantissant aux ressortissants de l'Ogoulou de résoudre le problème dans les deux mois qui suivent.

 

Mais c'est mal connaître l'homme, puisque rien ne sera fait. Aucun engin promis n'a, jusqu'à ce jour, été déployé sur le site. Mieux, le ministre ne s'est jamais rendu sur les lieux pour une visite d'inspection, comme l'aurait fait un ministre véritablement préoccupé par le calvaire que vivent ses compatriotes.

 

Ce dernier avait préféré s'arrêter à Fougamou, sa ville natale, alors qu'au même moment, il était attendu à Mimongo pour trouver une solution à cette situation.Une attitude empreinte de mépris qui va pousser, en juin dernier, les auxiliaires de commandement du département de l'Ogoulou, particulièrement ceux du deuxième siège, à lancer un mouvement de contestation. Ces derniers vont décider, en prélude aux élections à venir, de mener une vaste campagne visant à appeler les populations à ne pas voter le Parti démocratique gabonais (PDG). Ce, pour manifester leur mécontentement.

 

Cette décision, qui a été prise unanimement par plus d'une dizaine de chefs de village et de regroupement, a été véhiculée aux habitants des villages Nombo, Etava, Kanda, Egoumbi, Epamboa et Bilengui, afin de les préparer à ce boycott. Les habitants de ces villages n'ont plus vu de voitures circuler chez eux, depuis bientôt 3 ans. A l'origine de cette situation, des éboulements qui ont coupé la voie de la carrière située entre les villages Etava et Kanda

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