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Politique

Répartition des postes à l'Assemblée Nationale : Paul Biyoghe Mba dénonce l’accaparement des postes par le Haut-Ogooué et la communauté Nzébi

IMG Paul Biyoghe Mba, député du 3 e siège du Komo-Mondah.

Le torchon brûle au sein du Parti démocratique gabonais ( PDG). A deux ans de la prochaine élection présidentielle, le spectre d’un éclatement dans le parti au pouvoir n’est plus à exclure tant  les frustrations, les coups bas, les règlements de comptes, l’ingratitude des nouveaux maîtres de la maison à l’endroit des anciens rythment la vie de cette formation politique.  Au point que désormais  certains cadors  de l’ex-parti des masses refusent de se taire et de continuer à cautionner cette forme «  d’arbitraire ».

 

 C’est dans ce contexte,  qu’ hier, mercredi 22 décembre,   Paul Biyoghe  Mba a pris la parole à l’occasion d’une session plénière à l’Assemblée Nationale pour dénoncer l’accaparement des postes au bureau de cette institution par la province du Haut-Ogooué. Pour l’actuel député du 3 e siège du Komo-Mondah, la province du Haut-Ogooué occupe à elle, toute seule, 5 postes sur 15 alors que le Gabon compte 9 provinces. 

 

L’ancien premier Ministre d’Ali Bongo ne va pas s’arrêter là. L’homme dont l’on prête des intentions de se présenter à la prochaine élection  présidentielle va ouvrir le feu sur la communauté Nzébi. Laquelle communauté serait, d’après lui, représentée à tous les niveaux dans l’institution alors que d’autres communautés en sont écartées. Gênés par cette sortie virulente d’une iminence du parti au pouvoir, les députés Alikbar Onanga et Régis Immongault Tatangani vont immédiatement quitter la salle, en toute évidence, en signe de contestation.

 

A la présidence de la République, la réplique ne va pas se faire attendre.  Les sites d’information proches du porte-parole du président, Jessye Ella Ekogha,  vont accuser  Biyoghe Mba de surfer sur les relents ethniques pour se faire démarquer à deux ans de l’élection présidentielle. «  Si l’ancien voulait se faire remarquer, il a bien réussi son coup mais au prix de l’appel à la division et au déni de la Constitution de notre pays.  La tortue sort finalement petit à petit de sa carapace et dévoile enfin son jeu » dégaine le site en ligne, La République.  

 

La Libreville va, quant à elle, indiquer que ce possible candidat à l’élection présidentielle de 2023 attise les tensions ethniques pour se faire remarquer.  Avant d’indiquer  que celui qui aura 70 ans en 2023 et qui a une longue expérience politique derrière lui devrait savoir qu’à jouer avec les allumettes dans une grange, on risque d’y mettre le feu et de brûler les doigts, voire le reste ». Nul besoin d’être un clerc pour lire à travers ces écrits des menaces voire des intimidations de la part des médias de la présidence.

 

Pas sûr que tout cela impressionne outre mesure Biyoghe Mba. Homme tempéré, calculateur et pointilleux, le Duc de Bikélé n’est pas le genre à se laisser impressionner. Encore moins  poser un acte sans en mesurer les conséquences. Il sait qu’à travers cette prise de parole, il vient de déclarer le divorce avec le pouvoir d’Ali Bongo sans doute pour un duel d’ici 2023.

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1 Commentaires

Etoga laurent - Dec 24, 06:31

Il est pour moi l.un des seul membre du pdg a qui je pourrai personnellement faire confiance Ce mr est d une certaine valeur et patriote au même titre que le père paul MBA ABESSOLO mais s est juste qu ils subissent le système bongo et la france


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