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Société

Sa gestion de la structure décriée : Thierry Prosper Mboussou va-t-il couler la Caistab ?

IMG Thierry Mboutsou, Dg de la Caistab.

 

Si les pouvoirs publics continuent à fermer les yeux sur sa gestion cafouilleuse et boulimique, le tout puissant DG des Caisses de Stabilisation et de Péréquation (Caistab) pourrait, à très brève échéance, conduire cette entreprise à la faillite.

 

"Les Gabonaises, les Gabonais et nos partenaires ont le droit de savoir les actions menées par la Caistab pour contribuer au rayonnement du made in Gabon".  Près de 3 ans après cette déclaration lyrique de Thierry Prosper Mboussou au moment de sa prise de fonction en décembre 2019, les Gabonais attendent toujours de savoir ce que le protégé de l'inénarrable Ian Ghislain Ngoulou a apporté de positif à la Caistab. En dehors de quelques opérations d'enfumage - contrat avec le département de la Bendjé pour l'introduction de la culture du café et du cacao dans cette localité de l'Ogooué Maritime, construction d'un local à Kango -, l'on constate plutôt que l'essentiel des ressources de l'entreprise sert à financer le train de vie mégalomaniaque du DG en plus des activités du Parti démocratique à Tsamba Magotsi.

 

 

 

Entre frais de mission faramineux, notamment lors de séjours à l'étranger et acquisitions immobilières onéreuses, le DG de la Caistab ne se refuse rien. "Normal, souligne un de ses collaborateurs, il dit qu'il n'a rien à craindre, puisque son gendre Ian Ngoulou lui sert de parapluie". C'est sans doute en comptant sur cette impunité de fait qu'il s'est permis de brader le patrimoine de la Caisse situé, autre autres à Oloumi. Et ce, sans l'accord de son ministre de tutelle, relève une source au sein de la direction.

 

Et la meme source d’ indiquer : " Tant qu'ils seront là, lui et Dominique Bengone, le directeur des Hydrocarbures, rien ne marchera à la Caistab. "

 

Preuve que plus rien ne va dans cette entité, le journal La Cigale Enchantée relevait dans sa dernière parution la gestion contreversée du dossier relatif à la réhabilitation de l’ancien siège de la Caistab sise à Batavea. “ On se demande quelle est la logique dans sa gestion de la Caistab. Qu’est-ce qui explique qu’un bâtiment, dont la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) est propriétaire, tombe en désuétude en plein Centre-ville, alors que cette entité loue des bureaux dans un immeuble appartenant à un particulier dans la zone d’Oloumi ? Comment expliquer qu’avec l’argent issu de la redevance sur les hydrocarbures, Thierry Prosper Mboussou est jusqu’ici incapable de procéder à la réfection dudit bâtiment ? » interrogeait le journal satirique. 

 

 

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