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Sécurité pénitentiaire : La fin de la galère pour les 184 officiers !

IMG Qui au sein de la Sécurité pénitentiaire et du ministère de la Justice porte la responsabilité de ce retard?

Le ministère de la Justice vient de procéder à la régularisation des situations administratives des officiers de la Sécurité pénitentiaire recrutés en 2016. Reste que des questions demeurent sur les identités des responsables de ce bourbier administratif

Quatre longues années durant lesquelles, ils ont répondu présent à leur poste, ce en dépit de n’avoir aucun statut au sein de la Sécurité pénitentiaire. Une incongruité administrative que vient de corriger, la ministre de la Justice, Erlyne Antonella Ndembet épouse Damas.  A travers un communiqué publié le jeudi 06 août dernier, le Secrétaire général  dudit département,  François Mangari, informe de ce qu’après près de 4 ans sans solde, deux médecins au grade de Capitaines et 184 officiers de  carrière de la promotion 2016 de la Sécurité pénitentiaire viennent d’être intégrés. 

 

Cela fait suite, poursuit le communiqué, à la signature par le chef de l’Etat, Ali Bongo,  des décrets portant intégration des effectifs cités supra. Si la ministre Erlyne Antonella Ndembet peut se féliciter d’avoir mis  fin au calvaire des officiers, reste que plusieurs interrogations demeurent sur les identités des  responsables de ce bourbier administratif.

 

Comment expliquer, dans un pays qui se veut ou se dit sérieux, que l’on fasse signer au président de la République un  décret portant sur la carrière des hommes de corps quatre ans après leur incorporation ? Qui de l’état-major de la Sécurité pénitentiaire ou du ministère de la Justice a emmené  des jeunes gabonais à être privés de leur solde et autres avantages pendant toute cette période ? Mieux, qui dans ces administrations va porter la responsabilité du retard accusé par  ces agents ?  Quand on sait que beaucoup des 184 officiers devraient aujourd’hui prétendent au galon de capitaine. Et de commandant pour les deux capitaines.  Des questions qui demeurent sans réponses alors que dans un pays normal des têtes devraient tomber.

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