Les organisations syndicales notamment la Machette syndicale de Pierre Mintsa, le Mouvement sauvons la République de Gislain Malanda et le syndicat national des professionnels de l’audiovisuel public d’Aminata Ondo Methogo sont montées au créneau , le lundi 1er août dernier, pour dénoncer le traitement inhumain dont sont victimes les patients de l'hôpital mère et enfant Jeanne Ebori.
Cet hôpital, pourtant déclaré d'utilité publique, ne l’est en rien au regard des pratiques visant à séquestrer les malades et les cadavres dont les factures de soins n’ont pas été réglées. Des situations qui, d’après les syndicalistes, sont consécutives aux coûts élevés des factures imposées aux patients dont la majorité est issue d'un milieu social défavorisé.
« Nous sommes là pour interpeller le ministre de la Santé sur le génocide qui est en train d'être établi à l'hôpital mère et enfant de Jeanne Ebori. Les malades paient eux-mêmes les ordonnances, mais ils sont surpris qu'on leur bombarde des factures imaginaires. Et lorsqu'ils n'arrivent pas à payer ils sont retenus dans des conditions humiliantes » s'est indignée, Aminata Ondo. Les membres des organisations syndicales accusent en outre le gouvernement de complicité. « Le ministre de la Santé est muet face à cette situation, nous le tenons comme responsable face à ce génocide ! »
Face à cette situation, les syndicalistes ont appelé le peuple gabonais à se lever pour mettre fin à ces pratiques. «Nous savons que notre pays est un pays à revenu intermédiaire. Où va l'argent du pétrole et de toutes les richesses du Gabon ? Les hôpitaux sont vides, ils n'ont pas de médicaments ».
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