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Setrag : La catastrophe !

IMG Une vue des dégats occassionés par le déraillement.

Dans un communiqué, la Setrag annonce un nouveau déraillement de train entre la Lopé et Offouée.

Faut-il que l’on enregistre sur la voie ferrée gabonaise un drame aussi important que celui d’Eseka au Cameroun qui avait coûté la vie  à 55 personnes et occasionné plus de 500 blessés pour que le gouvernement prenne la mesure de l’ampleur du problème ?  Tout le monde le constate bien le changement de directeur général à la tête de la Setrag ( Patrick Claes poussé à la porte et remplacé par Louis Renato Lombardo Torres)  n’a rien changé à un problème bien plus grave.  Les accidents sur la voie ferrée s’enchaînent les uns après les autres avec chacun son lot de dégâts.

 

Hier, indique un communiqué de la direction de la Setrag, un nouveau déraillement a eu lieu au PK 305+900 entre la Lopé et Offoué. Si la Setrag indique qu’il n’y a pas eu de dommages corporels, elle relève cependant six citernes déraillées dont quatre incendiées et 60 mètres de voies endommagées. Conséquences, les deux trains voyageurs à Booué et Andem ont été immobilisés.  La circulation est pour le moment interrompue.

 

Sauf que dans ses différentes communications, la société d’exploitation du transport ferroviaire  ne donne aucune explication se rapportant aux causes de cet énième accident.  Mais déjà, plusieurs observateurs évoquent la dégradation continue du chemin de fer.  Qui de l’Etat, de la Setrag ou de certaines entités privées a la responsabilité de mener les travaux de réfection d’un chemin de fer depuis longtemps désuet ?   

 

On a un début de réponse le 26 août dernier, quand Justin Ndoundangoye à l’époque ministre des Transports, annonce l’investissement par l’Etat gabonais d’une somme de 250 millions de Fcfa dans le cadre du programme de remise à niveau du Transgabonais.  Sauf que depuis cette annonce, les travaux se font toujours attendre.

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