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SGS : Les agents licenciés poursuivent la société en justice

IMG Plus rien ne va à la SGS.

Après le licenciement de manière cavalière  de 660 agents pour des raisons économiques, il y a près de trois mois,  les agents licenciés ont décidé de poursuivre la société spécialisée dans la sécurité  privé devant les tribunaux.  Les agents prétendent avoir été roulés dans la farine dans les calculs des droits légaux. Des sources indiquent que des agents, ayant comptabilisé 20 ans de service, ont perçu, pour certains des modiques sommes de  200 mille Fcfa  au titre des droits légaux.

 

Entre temps, les agents restés en poste menacent, eux-aussi, de tout paralyser. Le personnel en poste dans les quatre provinces, à savoir, l’Estuaire, le Haut-Ogooué, l’Ogooué-Maritime et le Woleu-Ntem sont en attente de près de deux mois de salaire.

 

Des impayés de salaire qui ne se justifient  pas, aux dires du personnel. Pour ces derniers, les entreprises partenaires paient régulièrement. En décembre dernier, alors que les agents attendaient les émoluments du mois de décembre, ils ont dû passer les fêtes sans un sou. Même l’enveloppe du 13è mois n’a pas été reversée. « Le 20 janvier dernier, la direction a payé le mois de décembre. Janvier n’est toujours pas payé et nous nous acheminons vers le mois de février. Qu’est-ce qui peut expliquer ces retards de salaires, alors que l’entreprise vient de se séparer de 660 agents », interroge un agent encore en poste.

 

Entre-temps, l’actuel Directeur général, Jérôme Andjoua, soulève l’alibi de la situation économique morose pour justifier les retards dans le paiement des salaires et autres tensions de trésorerie. Pur mensonge, rétorquent les agents qui indiquent ne pas comprendre qu’une société prétendument en difficulté financière procède au recrutement d’un nouveau superviseur général. Ce dernier aurait pour mission de veiller sur les sites exclusivement français, mentionnent plusieurs sources.

Le calme à la SGS n’est pas pour demain.

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