Une vue du lancement des travaux par les différents acteurs.
Un véritable soulagement pour plus de 200 familles résidants au sein des logements sociaux de Bikelé. Longtemps condamnés à tirer sur plusieurs kilomètres les câbles de courant, les habitants de cette cité vont, au bout des trois prochains mois, goûter à la saveur d’une alimentation électrique sécurisée et de bien meilleure qualité. C’est la conséquence du lancement par la Société nationale immobilière (SNI), en collaboration avec la Société générale de tous travaux (SGTT), de la troisième phase de raccordement en électricité des logements sociaux.
Présent sur le terrain, Hermann Kamonomono, le directeur général de la SNI, a indiqué qu’il s’agissait du lancement de la troisième phase des travaux. Précisément des lots Estuaire et Atlantique.
La fiabilité de l’aboutissement du projet ?
Le Dg de la SNI se veut rassurant : « Dans trois mois, nous reviendrons sur les lieux pour faire le constat de l’aboutissement des travaux menés par la société ».
Une détermination et des assurances satisfaisantes pour les populations, lesquelles relèvent que ce projet vient à point nommé. « Pour avoir de l’électricité nous étions obligés de nous raccorder à la cité des Mines. Sauf que le courant tiré de là-bas est faible et ne nous permet pas de mettre en marche l’ensemble de nous appareils. Pire, l’obscurité dans la cité favorise le vol. Dès que vous déposez votre matériel on vous le vol systématiquement. » indique Marie-José Moukambi, habitante de la cité.
La nouvelle équipe de la SNI souhaite pas ces différents projets matérialiser la politique d’accès à un logement décent pour le plus grand nombre.
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