Si, il y a quelques jours encore, cette information relevait d’une simple rumeur, les membres de la société civile libre viennent d’avoir la confirmation de ce que Nourredin Bongo Valentin a bel et bien porté plainte contre eux pour les faits de dénonciation calomnieuse. Le Coordinateur général des affaires présidentielles contre-attaque après la plainte classée sans suite de Jean Rémy Yama et les siens, lesquels ont initié une action en justice pour les faits de corruption active et passive, blanchiment de capitaux, enrichissement illicite contre le fils du président de la République.
Pour prendre connaissance de la plainte de Nourredin, Jean Rémy Yama, Marcel Libama, Georges Mpaga et Ghislain Malanda ont été convoqués, le jeudi 12 mars derniers, dans les locaux de la Direction générale des recherches (DGR). Suite à cette plainte signée des mains de l’avocat Me Gisèle Eyue, les membres de la société ont été invités à répondre à une première convocation pour audition le mardi 17 mars.
Mais avant cette audition, les membres de la société civile vont pondre un communiqué indiquant que « par cette plainte, Nourredine Valentin a manqué une occasion de se taire. Non satisfait "du match aller" qu’il a remporté avec la complicité de l’arbitre, il exige la tenue du match retour. Ce comportement doit interpeller tous les acteurs concernés qui ont fait preuve de laxisme pendant « le match aller ».
La contre-attaque de la société civile
Mais la société civile ne compte pas attendre, sans rien dire, que débute le procès contre eux. Au cours de la même déclaration, tout en réaffirmant leur détermination à poursuivre le combat, Jean Rémy Yama et ses pairs vont annoncer le dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile auprès du juge d’instruction (à Libreville). Avant d’annoncer que trois autres plaintes ont également été déposées auprès des tribunaux étrangers à savoir : le parquet financier de Paris, le tribunal a compétence universelle en Belgique et la justice Britannique à Londres.
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