Ils n’en peuvent plus. Deux mois de misère, s’en est trop ! Les agents de la Société gabonaise de service (SGS), notamment ceux en service au sein de la capitale économique (Port-Gentil) montent au créneau pour exiger dans l’immédiat le paiement de deux mois d’arriérés de salaire. Précisément les mois de juin et juillet. Ces derniers refusent le prétexte « fallacieux » de la crise économique due au Covid-19 que brandissent plusieurs membres de la direction pour calmer les tensions mais dénoncent plutôt la mauvaise gestion de la boîte autrefois pilotée par l’ancien ministre, Ernest Mpouho Epigat, aujourd’hui conseiller à la présidence de la République.
Bien que plusieurs d’entre eux sont menacés de licenciement en cas de mouvement de grève, les agents ne manquent pas de dénoncer sous cap les incongruités de cette société ayant des ramifications à la présidence de la République : « nous ne comprenons pas que l’agence de Port-Gentil qui réalise le plus gros chiffre d’affaire avec les contrats des sociétés pétrolières accusent autant de mois d’impayés de salaires alors que les agences de Gamba, Libreville et Franceville ont payé les arriérés de salaires. Où passe l’argent ? » Interroge un argent remonté par ce traitement à géométrie variable.
Dans ce contexte explosif, les chefs d’agence sont accusés de garder le silence face aux dérapages répétés de la direction de Libreville. Ce, alors qu’ils sont au fait des souffrances des employés qui sont chaque jour sur le terrain. La preuve que plus rien ne va.
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