Une vue de la manifestation des populations.
Le conflit homme-faune n'en finit pas de faire les dégâts ! À Mekambo, le chef-lieu du département de la Zadié, dans la province de l'Ogooué Ivindo, les populations ont manifesté le week-end dernier pour exprimer leur ras-le-bol face aux dégâts causés par les éléments.
Par Wilfrid Kombe Nziengui
Leurs plantations sont quotidiennement détruites. Pour répondre à cette situation, les populations de Mekambo dont certaines sont arrivées des villages du département de la Zadié sont debouts contre les dégâts causés par les pachydermes. Pour se faire entendre, les manifestants ont organisé une marche dans toute la ville, laquelle aura duré près de 2h de temps. C'est d'ailleurs la deuxième après celle organisée le 18 avril 2021.
En plus de détruire les plantations, les éléphants font leur apparition dans la ville causant ainsi la panique et d'autres dégâts. « Nous vivons avec la peur dans le ventre. Les éléphants en plus de détruire nos champs, ils viennent nous trouver en ville. La dernière fois, un troupeau a fait le désordre derrière ma maison, tout près de ma poubelle détruisant même les bananiers qui sont aux alentours. Que diront les Eaux et Forêts si nous prenons la décision d'abattre ces bêtes ? », s'indigne un habitant.
La manifestation s’est déroulée en présence du gouverneur de la province de l'Ogooué Ivindo, Christiane Leckat. Laquelle est restée impuissante devant les exigences des populations. Entre temps, Lee White, le ministre des Eaux et Forêts, reste aphone sur la question.
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