Jean Robert Menie, au centre, dénonce les actes posés par le Copil.
La tension est montée d'un cran dans le secteur du transport terrestre. Hier, lundi 11 octobre 2021, les agences de voyage ralliant Libreville à l'intérieur du pays ont indiqué qu'elles déposent dès ce mardi, un préavis de grève pour manifester leur mécontentement contre les nombreux abus du COPIL (comité de lutte contre le Coronavirus) .
Par Wilfrid Kombe Nziengui
Exacerbées par les nombreux abus dont elles se disent être victimes de la part du COPIL, les agences de transport terrestre ont décidé de monter au créneau hier, lundi 11 octobre. Au cours d'une assemblée générale organisée à Libreville, lesdites agences ont pris la décision de déposer un préavis de grève générale illimitée.
Jean Robert Menié, président du syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (SYLTEG) accuse le COPIL d'abuser et d'arnaquer les transporteurs. Selon lui, le COPIl aurait récemment infligé à deux agences des amendes d' un montant d'1 million de franc CFA au prétexte de la non-observation des mesures prises par le gouvernement en matière du nombre des passagers. Une amende jugée exagérée à la limite de l'escroquerie en cette période de crise aussi bien sanitaire qu'économique.
Des amendes inexpliquées d'autant que les activités dans le secteur ont baisée d'au moins 50% sans que le gouvernement gabonais ne daigne prendre les dispositions visant à soutenir l'activité des transports. D'où l' appel lancé au gouvernement de mettre dans l'immédiat des mécanismes pour alléger les transporteurs au risque de faire face à une grève générale illimitée.
Curieusement alors que la crise dans le transport s'annonce, Brice Paillat, le ministre de ce département ministériel est totalement absent. Il semble plus préoccupé à signer des partenariats avec des entreprises qui ont fait faillite ailleurs.
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