Le torchon continue de brûler à la Société gabonaise de transport (SOGATRA). Alors que l'hypothèse de la fermeture définitive de cette société est abondamment évoquée par le gouvernement, le personnel de ladite société exige le paiement de 11 mois d'arriérés de salaire et toutes les primes avant d'envisager quoi que ce soit.
Par Klaïde Konzieka
Reunis en assemblée générale ce jeudi 3 février 2022, les agents de la Sogatra ont tenu à se prononcer sur les difficultés que traverse leur société. Parmi les problèmes évoqués, il y a le paiement des 11 mois de salaire, auxquel s'ajoute le règlement de la prime Covid-19. Sur ces deux points, les agents de la Sogatra sont formels ; ils invitent le gouvernement à régler ces points avant d’envisager une éventuelle fermeture de la société ou encore une liquidation.
«Même s’il faut fermer l’entreprise, il faut que le gouvernement solde d’abord la dette des salaires, il faudra qu’il prépare aussi le paiement des droits des agents et l’indemnité de chômage. Et tout cela doit se négocier avec les syndicats. Car on ne peut pas nous écarter et parler de la fermeture. Pour l’instant, nous prenons cette l’information d’une éventuelle fermeture avec beaucou de réserve et nous attendons que le président de la république puisse nous faire savoir, au cours d’un conseil des Ministres, que SOGATRA est fermée. A ce moment, nous allons sortir de notre réserve pour nous faire entendre parce qu’il s’agit quand même de 850 agents qui seront au chômage », a indiqué Cyril Lendoumou, leader syndical.
Conséquence, les agents ont décidé de la poursuite de la grève générale. Mais cette fois en supprimant le service minimum. Ce qui indique que tous les bureaux resteront fermés jusqu'a satisfaction totale du cahier de charges.
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