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Sogatra, dix mois de salaires impayés : « Sommes-nous des esclaves ? Quel crime avons-nous commis pour vivre ça ?

IMG Les agents de la Sogatra accusent dix mois d"impayés de salaire.

Le Secrétaire général du Syndicat des acteurs du Transport terrestre monte au créneau pour dénoncer les impayés de   dix mois de salaire et la misère sociale dans laquelle sont plongés les agents.

 

 

La  direction générale de la Société gabonaise de transport (Sogatra) a initié du 21 au 23 octobre dernier  un séminaire portant sur  les règles de bonne gestion financière. La formation menée par les experts de la Cour des comptes a, en outre, permis aux formateurs de communiquer sur les recommandations issues des rapports des audits commis dernièrement, souligne le journal l’Union dans sa livraison du jour.  Pour les observateurs avertis, pas de doutes, l’actuel directeur général de la Sogatra, Laurent Skitt Okengue, veut montrer patte blanche au moment où des voix s’élèvent pour exiger des mois d’impayés de salaires.

 

D’ailleurs les choses n’ont pas tardé puisque quelques jours après l’organisation de ce séminaire,  Eric Ndinga, Secrétaire général du Syndicat des acteurs du Transport terrestre (Syatrat) montait au créneau pour dénoncer le traitement infernal subi par les employés de la Sogatra. «  Il ne se passe pas un mois sans qu’un foyer ne soit brisé, sans qu’un bailleur ne nous jette dehors, sans que nos enfants ne soient renvoyés des écoles et sans que nous ne perdions un collègue suite aux soucis et à la misère » fustige ouvertement le syndicaliste.

Avant de relever par la suite, que les agents de la Sogatra totalisent à ce jour près de dix mois d’arriérés de salaire. Les agents retenus pour travailler lors de la période de la Covid-19 accusent eux aussi des mois d’impayés de salaire. Pire, poursuit le SG du Syatrat, en dépit des différentes interpellations des agents et des partenaires sociaux, la tutelle reste muette.

 

« Comment peuvent-ils garder des pères et mères de familles dans une situation de précarité dans l’indifférence totale ?   Sommes nous des esclaves ? Quels crimes avons-nous commis  pour vivre cela ? » Interroge Eric Ndinga avant d’en appeler à l’intervention du parlement.

 

A l’endroit de l’ensemble des agents de la Sogatra, le responsable du Syatrat invite à la rétrospection pour se rendre compte que le double jeu, les trahisons, la félonie de certains  ont  aussi participé à cette situation de chaos.

 

 

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