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Politique

Sommet de la CEEAC à Libreville : Une signature, un regard et le débat de la vacance relancé

IMG Ali Bongo l'air perdu

Au-delà de l’absence remarquée de sept des chefs d’Etats des pays membres de la CEEAC, l’opinion a découvert un Ali Bongo de plus en plus marqué par les séquelles de son AVC.

Un sommet qui visait sans doute (au-delà des conclusions officielles) à taire définitivement le débat sur l’état de santé du  président de la République et la question de la vacance de pouvoir. Il n’en est rien, au terme du 9e sommet extraordinaire  de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), le 18 décembre dernier, l’opinion publique s’enflamme et s’interroge sur les capacités physiques et cognitives du président de la République. Ali Bongo est-il toujours apte à diriger le Gabon ?

 

Loin d’un débat nauséeux visant simplement à disqualifier le fils d’Omar Bongo pour des simples considérations polico-policiennes, des voix  de tous les bords s’accordent désormais sur le fait qu’il s’agisse d’un débat Républicain. Un débat relancé par la signature en gribouillage  du président de la République mettant au moins en évidence  le fait qu’Ali Bongo n’a pas recouvré la mobilité manuelle un an et trois mois après son accident vasculaire cérébral à Ryad (Arabie Saoudite).

 

La qualité de cette signature a aussi relancé un autre débat sur la toile, celui des véritables auteurs des précédentes signatures du Président. C’est en toute logique que le groupe Appel à agir pose la question de savoir qui actuellement gère le pays ? Ces personnes ont-elles mandat pour le faire ? En attendant les réponses à ces questions qui rythment désormais la vie du pays, l’opinion nationale a pu se rendre compte, sur certaines photos de famille lors du sommet, qu’à  Ali Bongo avait un regard vide, absent, on aurait dit totalement déconnecté de tout ce qui était en train de se passer.  

 

Notre confrère Infos 241 parle d’un chef d’Etat de plus en plus amaigri, qui a pu lire à l’aide de lunettes médicalisées un discours bref de quatre minutes. D’ailleurs pris de compensation, l’assistance a longuement ovationné Ali Bongo.  Ce qui pour autant, ne change rien à l’avis de ceux qui en appellent à la déclaration de la vacance de pouvoir.

 

Pour le reste on retient que ce sommet n’aura pas attiré grand monde, en termes de chef d’Etats. 4 présidents sur 11 ont répondu à l’invitation de Libreville, il s’agit d’Idris Deby Itno (Tchad), Faustin Archange Touadera (Centreafrique), Felix Tshisekedi (RDC) et Evaristo Carvalo (Sao-Tomé et Principe).  Fait surprenant la majorité des présidents de la Cemac Paul Biya (Cameroun), Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazaville), Téodoro Obiang Nguema Mbasogo ( Guinée Equatoriale) ont envoyé des représentants. Preuve qu’il est peut-être temps de mettre fin à ce spectacle qui n’amuse plus personne.

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1 Commentaires

Bouanga - Dec 19, 15:07

Vraiment qui n'amuse plus. L'usure quoi !!!!! ????????????????????


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