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SOS Prisonniers chez Antonela Ndembet : L’association fait intervenir la ministre pour qu’une détenue passe l’examen du baccalauréat

IMG La ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet.

Quitte à s’attirer les foudres de la direction de la prison centrale de Libreville et même du commandement en chef de la Sécurité pénitentiaire, l’association ne se ménage pas dans le combat qu’elle mène pour humaniser l’ensemble des prisons du pays.  Le jeudi 22 juillet dernier, SOS Prisonniers Gabon a, à l’occasion d’une audience, sollicité l’intervention de la ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet, pour qu’une détenue puisse passer son épreuve de mathématique du baccalauréat. Une épreuve que la détenue MBLC a ratée en raison d’une procédure au tribunal.

 

« La Ministre est prise de colère, son attitude a totalement changé au bureau. Elle met les  mains sur la tête, car une épreuve  ratée au Bac vaut quasiment d’être échoué d'office », indique SOS Prisonniers dans son compte-rendu d’audience. Soucieuse de remédier  à cette situation désastreuse pour la détenue, Erlyne Antonela Ndembet va immédiatement saisir le commandement en chef de la sécurité pénitentiaire et la direction générale des examens et concours (DGEC) pour qu’une solution soit trouvée afin que la détenue passe l’épreuve ratée.

 

C’est sera chose faite. « Nous venons d'apprendre qu'elle  va repasser son épreuve de Maths qu'elle a ratée. La Direction générale des examens et concours (DGEC) a donné son accord », se satisfait l’association que dirige Lionel Engonga.

 

 Pour autant, SOS Prisonniers ne manque pas d’interroger et de fustiger l’attitude de la direction de la prison centrale de Gros-bouquet : comment peut-on déférer un détenu qui est en plein examen au Tribunal ? Si le tribunal n’est pas informé, pourquoi l’administration pénitentiaire n’a pas pris le soin de le lui signifier ?  Quelle est cette procédure au tribunal qui ne pouvait pas attendre après le bac ?

 

Conséquence, pour qu’une pareille déconvenue n’arrive plus,  l’association de défense des droits des prisonniers demande à ce que des dispositions soient prises. «  Ce qui s’est passé avec cette détenue  ne doit plus se reproduire un jour » indique SPG.  Du reste, l’association, se félicite de l’esprit d’ouverture de la ministre qui a toujours donné suite à tous les courriers de demande d’intervention de SPG.

 

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