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Politique

Soupçons de malversations au CESE : Annie Lea Meye : « Une convocation ne fait pas de moi une coupable… »

IMG Annie Léa Meye, 1er questeur au CESE.

Quelques heures avant son  audition  ce lundi matin à la Direction  générale de recherches (DGR), Annie Léa Meye s’est fondue  d’une déclaration sur sa page Facebook. Celle qui occupe le poste de premier questeur au Conseil économique social et environnemental (CESE) s’en est prise à ses détracteurs qu’elle accuse de se réjouir de cette convocation et d’ailleurs, d’en faire large écho.  Une campagne de diabolisation que cette proche de René Ndemezo’o Obiang met sur le compte des rivalités politiques notamment de son entrée au parti au pouvoir alors qu’elle a milité ces  dix dernières années dans l’opposition.

 

Si Annie Léa assume le fait d’avoir changé de camp, elle indique cependant que son engagement à lutter contre la « mal gouvernance » demeure intact. «  Je réaffirme ici haut et fort que j'ai mené toute ma vie un combat sur les principes et les valeurs. J'ai dénoncé la mal gouvernance, l'abus de pouvoir et je reste droit dans mes bottes. » (sic).  

 

Avant de poursuivre à l’endroit des personnes qui ont fait fuiter cette information dans la presse ; « ceux qui au sein de l'Institution se plaisent à écrire tout, n'importe quoi et partout en assumeront la responsabilité. (…) En tant que citoyenne, je peux avoir des comptes à rendre devant la justice ou la police mais une convocation ne fait pas de moi une coupable mes chers tous. A cet effet, j'interpelle vivement ces services chargés de déposer les convocations. »

 

Nul besoin d’être un clerc pour se rendre compte de l'atmosphère délétère dans l’institution que dirige  René Ndemezo’o Obiang. D’autant que d’après plusieurs sources, cette convocation fait suite à la plainte émise par les conseillers-membres. Lesquels exigent que toute la lumière soit faite sur la destination prise par une partie de leur prime soit  (1 million 100 mille Fcfa). Ce, alors qu’ils devaient percevoir pour la session de septembre dernier 2 millions 100 mille Fcfa, les conseillers-membres n’auraient reçu qu’1 million. Où est passé le reste d’argent ? Là gît le lièvre. 

 

Mais pour les conseillers-membres, il ne fait l’ombre d’aucun doute. Cet argent a été détourné par le bureau actuel du CESE. Lors d’une déclaration publique donnée le 30 septembre dernier, ils indiquaient qu’«  il y a une véritable débâcle financière au CESE. L’année dernière ce fut la même chose. On ne comprend pas que l’argent prévu pour couvrir les frais de la session ordinaire se soit volatilisé ».  René Ndemezo’Obiang directement visé par ces accusations graves, ne s’est jusqu’ici pas exprimé.

 

 

 

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