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Spolié par le frère de son défunt père : Un orphelin vivant à la belle étoile retrouve son domicile grâce à l'intervention d'un juge

IMG Le père décédé a laissé plusieurs biens dans les communes d'Owendo et Libreville.

Jean-Philippe Ambayé, un jeune homme de 27 ans, tire le diable par la queue, depuis le décès de son père, il y a dix (10) ans. Pour cause, ce dernier serait victime de spoliation de la part du frère de son défunt père, qui aurait confisqué, volontairement, tous les biens qui devaient leur revenir.

 

Par WKN

La situation, que traverse Jean-Philippe Ambayé, fait froid dans le dos. Tout commence le 11 janvier 2011, lorsque son père trouve la mort. Lui et son jeune petit frère vont être récupérés par l'oncle paternel, qui s'occupera également de l'héritage laissé par le défunt dans les quartiers Glass et Owendo. Mais ce ne sera que pour un temps, puisque la relation entre le neveu et l'oncle va finir par se dégrader. Ne supportant pas le comportement de son neveu, qu’il qualifie d’indiscipliné, Jean-Philippe Ambayé sera chassé de la maison. A 17 ans, il affronte ainsi la vie de la rue. Sans aucun abri, il se réfugie à la plage de Glass, où il passera les nuits dans des maisons inachevées, dans des carcasses de voitures ou dans des abris de fortune.

 

Pour joindre les deux bouts et donner un sens à sa vie, il acceptera de faire toutes les bricoles, dont le transport de l'eau dans certains foyers en contrepartie d’une somme de 1 000 ou 2 000 Fcfa. Si les bricoles ne lui permettent pas de se prendre une chambre à louer, elles vont néanmoins lui permettre de se nourrir.

 

La semaine dernière, dépassé de cette vie de clochard, Jean-Philippe Ambayé a alors décidé de contacter dame Linda Bongo Ondimba, magistrat engagée dans la lutte pour les droits de la veuve et des orphelins. Cette dernière prend la situation à bras-le-corps et rencontre le frère du défunt père du jeune homme, qui lui donnera sa version des faits. « Sa situation actuelle est occasionnée par son comportement. Nous avons tout fait, pour l'aider, mais il ne veut pas changer de vie », aurait-il affirmé. Mais face à la menace d’une action en justice, l’accapareur des biens d’autrui décide de restituer au fils une des maisons de son défunt frère.

 

« Le frère du défunt a signé l’engagement de remettre les clés, Olivier (le frère cadet sera le gestionnaire de cette maison avec Jean-Philippe [...]) et une clause d’interdiction formelle de la vendre a été prise », indique la magistrate sur sa page Facebook. Et si ce type d’intervention faisait école…

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