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Société

Suspension des prestations Cnamgs par les structures sanitaires et impayés de l’Etat : Jean Valentin Leyama dénonce

IMG Jean Valentin Leyama.

Ancien directeur de cabinet adjoint d’Ali Bongo, aujourd’hui membre actif de la société civile, Jean Valentin Leyama ne rate pas une occasion de dénoncer la gestion chaotique du pays par l’exécutif. Dans cette tribune libre, l’enseignant de formation fustige la suspension par plusieurs structures sanitaires des prestations Cnamgs, laquelle suspension découle   des impayés de l’Etat gabonais.

 

 

L'une des meilleures structures médicales du pays, en termes de services, d'équipements et de personnel, accessibles à toutes les couches sociales, le CMIE, en zone industrielle d'Oloumi, vient de suspendre les prestations de la CNAMGS, en raison d'impayés excédant largement la centaine de millions de Francs CFA, excusez du peu.

 

Conséquences :

 

- la consultation généraliste passe de 9000 F avec CNAMGS à 17000 F, tarif normal ;

- la consultation spécialisée passe de 12000 F à 20000, tarif normal.

Je passe sur l'augmentation du coût des examens.

 

Naturellement, dans ces conditions, l'usage des formulaires CNAMGS pour les prescriptions étant également suspendu, il faudra payer les médicaments plein pot.

 

Que se passe-t-il à la CNAMGS ?

 

Pourtant, les travailleurs du secteur public et ceux du privé subissent des retenues proportionnelles sur leurs rémunérations mensuelles.

Quant aux Gabonais économiquement faibles, le financement de leur santé est assuré depuis 5 ans par la Contribution Sociale de Solidarité (CSS) au taux de 1% prélevé sur toutes les factures d'achat de biens et services, y compris sur l'eau et l'électricité.

C'est donc une manne considérable ! Comment donc expliquer cette rupture répétée des prestations ? Si ce ne sont pas les structures médicales, ce sont les pharmacies qui refusent de servir les assurés CNAMGS.

 

Il s'agit pourtant d'un droit consenti en échange d'une contribution. C'est comme si on privait un travailleur de sa pension de retraite alors qu'il a régulièrement cotisé. Si maintenant, un mouvement de protestation est monté contre la CNAMGS avec des plaintes en dédommagement, vous allez mettre encore cela sur le compte des Opposants ? On voit bien que ceux qui, à longueur de discours à Nation, vantent les performances de la CNAMGS ne se soignent pas au Gabon...

 

 

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