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Tension à la HAC : Les agents menacent de bloquer l’ensemble des accès de l’institution

IMG Les agents de la HAC en grève.

 Près de 22 mois  de primes impayées,  bâtiment vétuste, menace d’expulsion des locaux loués au Bas de Gue-Gue...Plus rien ne va à la HAC. Conséquence, les agents menacent de tout paralyser si aucune solution n’est trouvée.

 

Le climat demeure tendu à la Haute autorité de la communication où le personnel a décidé de corser son mouvement de grève. En cause, les primes impayées depuis près de 22 mois et une gestion financière jugée opaque. « Lorsque vous prenez les 10 mois que Ndongou ( ancien président du CNC Ndlr)  n’avait pas payés en plus des 12 mois de la HAC nous sommes aujourd’hui  à 22 mois d’arriérés de primes », indique Armand Mabicka, le président du Syndicat des agents de la HAC.

 

 A ces revendications se greffent les points portant sur la structure. Alors que le siège sis au Centre-ville est dans un piteux état du fait de nombreux travaux inachevés, les agents dénoncent la décision prise par le président Raphaël Ntoutoume Ngoghé de délocaliser une partie de l’administration dans un bâtiment privé sis au quartier Bas de  Gué-Gué. Sauf qu’aujourd’hui la HAC est menacée d’expulsion dudit siège.    

 

« Les factures d’eau sont impayées depuis Mathusalem, ce qui a amené la Seeg à venir arracher son compteur…  Avant que le président Raphaël Ntoutoume Nkoghe ne tombe malade, il a demandé à délocaliser le secrétariat de la HAC aux Bas de Gué-Gué.  A l’époque nous nous y sommes farouchement opposés, exigeant de lui une raison valable pour justifier la délocalisation. Du coup, on est parti pour louer un bâtiment qui coûte près de 5 millions de Fcfa par mois. Présentement, nous sommes menacés d’expulsion dudit bâtiment.  Les huissiers de justice nous l’ont déjà fait savoir, et la mère du propriétaire du bâtiment nous a porté plainte au niveau de la DGR », dénonce le président du syndicat.

 

Si les employés disent encore assurer le service minimum, ils donnent à la présidence de l’Autorité l’ultimatum du 15 mars pour la satisfaction de leurs revendications. Dans le cas contraire, ils indiquent se  réserver le droit de tout paralyser en fermant l’ensemble des accès à la structure.  

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