Pour avoir osé exiger la tête du ministre des Transports, Armel Léon Bounda Balonzi, le syndicaliste Ghislain Malanda a été arrêté le jeudi dernier par les éléments de la Direction générale des recherches (DGR) et gardé à vu dans cette unité de la gendarmerie pendant trois jours. Le président du Syndicat des agents du ministère des Transports et de l’Aviation civile (Samtac) a par la suite été présenté hier, lundi 26 octobre, devant le procureur de la République.
Au grand dame du ministre totalement dépassé par la fronde au sein de son département et qui désormais panique à l’idée de perdre son poste. Pourtant, relève le journal La Cigale Enchantée dans sa livraison de ce mardi, les agents de ce ministère auraient souhaité que Bounda Balonzi fasse preuve d’autant d’activisme pour la résolution des revendications posées sur sa table par Malanda et les siens.
Ce d’autant que cela fait quatre (4) mois que les partenaires sociaux réclament le retour sans condition des primes harmonisées au sein du ministère des Transports, le paiement des reliquats de la PIP, la réservation d’un lotissement pour les agents, l’achat des moyens de transport, la saisine de l’inspection générale des services, pour faire un point de l’audit sur toutes les concessions des services qui existent dans le secteur des Transports en plus de dénoncer la gestion désastreuse de certaines directions générales.
Joint au téléphone ce matin par la rédaction de Top Infos Gabon, Ghislain Malanda, affirme poursuivre son combat pour l’amélioration des conditions de travail des agents de ce département : « je ne céderai pas aux intimidations et aux menaces. Mon interpellation n’est pas la première encore moins la dernière, mais je reste convaincu que le plus important ce n’est pas ma personne mais le sens du combat que l’on mène pour l’intérêt collectif ».
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