Tournée de la Dynamique Unitaire dans le Haut-Ogooué : Jean Rémy Yama;  «  Notre Etat est composé de sorciers… »

Jean Rémy Yama appelle les fonctionnaires et les retraités à la mobilisation.

C’est une véritable  campagne de sensibilisation, d’information et même d’instruction que mène la Dynamique Unitaire dans les localités de l’arrière-pays.  La  plus grande confédération syndicale du pays est  depuis quelques jours  dans la province du Haut-Ogooué. Dans les différentes villes et villages du G2, Jean Rémy Yama et les siens appellent les agents de la Fonction publique, ceux de la main d’œuvre  non-permanente ( MONP) et les retraités à l’unité et à la mobilisation pour exiger de l’Etat gabonais le paiement de ceux qui leurs différents  droits .

Un appel à la mobilisation qui vise à briser le sentiment de fatalisme qui habite les agents publics et les retraités.  « L’espoir vient d’abord du combat que l’on mène », souligne Jean Rémi Yama. De ce fait,  il est pour le président de la DU, inacceptable de continuer à assister à  l’arnaque dont est victime par exemple les retraités. «  Aujourd’hui les retraités sont maltraités à plusieurs niveaux. Notamment sur la non-prise en compte du coût de la vie. Or la valorisation des pensions retraites passe par la modification du coefficient de calcul qui ne tient pas compte du niveau actuel de la vie » indique Yama.

Avant  de dénoncer un système de prélèvement et de paiement des retraites à géométrie variable. «  Ce système de prélèvement est une arnaque. Quand il s’agit du prélèvement, l’Etat utilise le nouveau système de rémunération et quand il s’agit du paiement des pensions, il utilise l’ancien système. Ce qui relève de la sorcellerie.  Les prélèvements des pensions retraites ont augmenté sans que les montants payés n’augmentent. Où va la différence ? On ne peut pas dire qu’il n’y a pas d’argent puisque les fonctionnaires sont prélevés. »

«  Si on  continue à se plaindre dans les bars et au quartier  cette situation va continuer. Or il faut que l’on arrête cela. Battons-nous pour obtenir ce qui nous revient de droit », conclut le président de la DU.