Léa Mikala lors d'un meeting politique du PDG.
De la prison où il croupit, depuis trois ans, Brice Laccruche Alihanga (BLA) n’a pas fini de méditer sur l’hypocrisie humaine. Chaque jour qui passe, il découvre le véritable visage de ceux qui s’aplatissaient à ses pieds pour une place au soleil et des poches bien pleines. La dernière en date, Léa Mikala. Celle qui, hier, du fait de sa proximité avec la vague ajeviene, avait été propulsée au gouvernement en tant que ministre déléguée aux Eaux et forêts, vient de faire parvenir une déclaration à la presse dans laquelle elle nie non seulement sa proximité avec BLA, mais en outre dit apporter son soutien à la politique d’Ali Bongo Ondimba.
« Je suis PDGiste de souche. La seule fiche signée de ma main, c’est au PDG. J’ai été appelée au gouvernement en 2018 grâce à la volonté personnelle et affichée du distingué camarade, Ali Bongo Ondimba. Et comme cette période coïncidait avec les élections jumelées (législatives et locales) et le départ de Séraphin Moundounga au PDG, je me suis mise à l’ouvrage pour consolider les acquis de mon parti, le PDG dans le département de la Douigny dont je suis originaire », dégaine l’infirmière d’Etat qui réside, depuis son éviction du gouvernement, en France, plus précisément à Paris.
Comble du cynisme, la native de Moabi se dit désormais victime d’un plan de déstabilisation des cadres du parti au sein de la localité. « La cabale dont je fais l’objet découle de l’anxiété qui s’empare de mes frères nynois, particulièrement ceux de Moabi, de me voir confier de nouvelles responsabilités sur l’échiquier politique national. Ce qui, évidemment, pourrait menacer leurs positions actuelles ». Les cadres PDGistes apprécieront les attaques à l’arme lourde de leur jeune sœur.
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