Gladys Moulengui a semble-t-il été dupée par le PDG.
Wilfrid Kombe Nziengui
Il faut être crédule pour tomber dans un tel piège. Gladys Moulengui, Franck Bokamba Ndombi, Juste Omer Ezona, respectivement Député du premier siège de l'Ogoulou à Mimongo, Député du deuxième siège de la Zadié à Mekambo et Maire de la commune de Mekambo, ont tous démissionné du Parti Social Démocrate (PSD) pour regagner les rangs du Parti démocratique gabonais (PDG), parti au pouvoir. Evidemment, cette vague de démissions orchestrées, depuis la présidence de la République, n’avait pour objectif que de fragiliser Pierre-Claver Maganga Moussavou, après que ce dernier a décidé de se présenter à la prochaine élection présidentielle non sans couvrir de critiques Ali Bongo Ondimba et son entourage.
Evidemment, pour tourner le dos au bouvier de Moutassou, les démissionnaires ont négocié les conditions de leur départ à coup de millions de Fcfa et des postes de responsabilité dans l’appareil d’Etat. D’après nos sources, il avait été promis aux trois élus les sommes de 200 millions de Fcfa comme récompense de leur acte de trahison. Pour sceller l'accord, les ex-élus auraient reçu des montants variant entre 30 et 50 millions de Fcfa comme avance, en attendant le versement d’un reliquat conséquent. Mais c’était mal connaître la fourberie des oligarques du pouvoir à l’origine de la transaction. Puisqu’après le premier versement, c’est le silence radio. Le reste d’argent ne viendra jamais.
Conscients et convaincus qu'ils venaient d’être roulés dans la farine, certains de ces élus vont piquer une crise. D’après les mêmes sources, l’ex-députée de l’Ogoulou, Gladys Moulengui, aurait même été hospitalisée au Maroc. Voilà jusqu'où la cupidité et la fourberie mènent des esprits attachés au lucre et à l’argent facile.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires
