Même si l’actuelle direction tente, par des subterfuges, d’étouffer la réalité, celle-ci finit toujours par resurgir à la face de tous : Trans Urb n’est pas viable. La société spécialisée dans le transport urbain est en proie à d’importantes difficultés financières. Au point que, deux ans seulement après son lancement en grandes pompes, la direction n’arrive pas à payer à date échue les salaires des employés.
C’est le cas pour les émoluments du mois de mars. Dans une note de service en date du 05 avril dernier, le directeur administratif et du personnel, Joseph-Marie Mounguengui, informe qu’ « il est porté à la connaissance de l’ensemble du personnel que pour des raisons indépendantes de notre volonté, les salaires du mois de mars ne seront pas payés aux dates habituelles. » Si à la suite de son courrier, le collaborateur de Joël Lehman Sandoungout (Directeur général) souligne que la situation sera résolue dans les meilleurs délais et qu’une date sera communiquée pour le paiement des salaires, les agents eux dénoncent la récurrence d’une situation qui les plonge dans la précarité sociale.
D’autant, qu’indiquent-ils, la direction de l’entreprise n’arrive pas à mettre en place un véritable calendrier de paie. « Ils nous parlent de quelle date habituelle ? Vu que chaque mois nous avons des retards dans le paiement des salaires. Ces retards récurrents posent énormément problème », dénonce un employé excédé par cette situation.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires