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Transports : Les entités sous tutelle coulent, Paillat dépassé

IMG Brice Constant Paillat reste de marbre devant la descente aux enfers des entités sous tutelle.

Ministre des Transports du gouvernement que conduit Rose Christiane Ossoucka Raponda, Brice Constant Paillat est dépassé par la tâche qui lui a été confiée. Plusieurs entités sous tutelle sont au bord du gouffre, et ce, sous son regard impuissant.

 

On ne sait pas trop par quelle magie, Brice Constant Paillat pourrait être reconduit au gouvernement, notamment au ministère des Transports, où le patron de ce département est complètement hors sujet. Des directions du ministère aux entités sous tutelle, c’est le fiasco total. Dans les directions censées mettre en application la politique du ministère, les opérations mafieuses prennent de l’ampleur, au point que plusieurs patrons sont, régulièrement, convoqués, soit par les limiers de la Direction générale des Contre-Ingérences et de la Sécurité militaire couramment appelée B2 par le commun des Gabonais, soit par Direction générale des recherches (DGR).

 

Les entités sous tutelle coulent

Là-bas, le chaos est davantage perceptible. Le ministre assiste, impuissamment, à la descente aux enfers des entreprises. C’est le cas de la Société gabonaise de transport (Sogatra). Incapable de mettre en place une politique de réajustement pour maintenir cette entité en vie, la Sogatra est presque déjà déclarée morte aujourd’hui. Son personnel, actuellement en grève, réclame : le paiement de onze (11) mois de salaire et de onze (11) mois de prime Covid-19. De l’argent utilisé de manière opaque. Le budget de l'entreprise, toujours évalué, depuis longtemps, à 4 milliards de Fcfa, n’a pas changé d’un iota, ce, malgré les charges de l’entreprise qui n’ont cessé d’augmenter. Et comme si cela ne suffisait pas déjà, le même gouvernement est venu imposer une concurrence à la Sogatra, en mettant en place Trans-Urb. Mon Dieu, comment un ministre peut-il être aussi ingénu ? Cet énarque de formation ne disposait-il pas des éléments techniques, pour se rendre compte qu’en lançant une telle entreprise, avec des coûts de transport gratuit, cela aurait davantage favorisé la mort de Sogatra ?

 

Pire encore, voilà Trans’Urb qui plonge à son tour dans le chaos. L’entreprise lancée à grand renfort de tapage médiatique n’est pas loin de fermer boutique. Plusieurs bus sont sur cale. Faute d’une politique de rentabilisation, l’entreprise éprouve toutes les difficultés du monde à assurer ses charges. Le personnel subit, en outre, le diktat du patron des lieux, un certain Joël Lehman Sandoungout. L’homme n’hésite pas à menacer, à tout-va, les agents.

 

Plus rien ne va à la CNNII

A la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII), l’avenir n’est pas en confiance. L’échec de la politique de restructuration, lancée par Carl Ngueba, fait craindre désormais le pire. Le personnel de cette structure est, actuellement, en attente du paiement de plusieurs mois de salaire. La CNNII fait aussi face à une absence de matériel et d’un budget considérable.

 

L’Onsfag n’est pas épargné

Que dire de l'Office national de la sûreté et de la facilitation des aéroports du Gabon ? Le personnel attend, depuis quatre mois, le paiement de leurs salaires. Aux dernières nouvelles, l’actuelle direction générale, incarnée par le Général Sylvain-Florient Pangou Mbembo, envisage seulement de payer un mois, celui de novembre 2021. L’Onsfag fait aussi face à des nombreuses difficultés qui l’empêchent d’assurer, convenablement, ses missions de sûreté dans les aéroports du Gabon.

 

La direction de la Marine marchande n’est pas en reste

A la direction générale de la Marine marchande, le Directeur général, Fidèle Angoue Mba, continue de dicter sa loi. Alors que le personnel réclame le paiement de deux trimestres de primes de visite et de rendement, le patron des lieux fait comme il veut. Au point de pousser le personnel à envisager un nouveau mouvement de grève.

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