IMG-LOGO
Accueil Article Travaux de la fibre optique : L’Université Omar Bongo condamnée à payer plus de 22 millions de Fcfa
Société

Travaux de la fibre optique : L’Université Omar Bongo condamnée à payer plus de 22 millions de Fcfa

IMG L' Université Omar Bongo sommée de payer la facture à l'opérateur économique.

C’est la conséquence de la plainte introduite par la société A2M auprès du Tribunal du Commerce de Libreville. Ce, après avoir effectué des travaux en fibre optique au sein de la mère des universités gabonaises.

 

C’est encore un de ces litiges, comme sait en produire l’Université Omar Bongo (UOB). Le plus grand établissement supérieur du pays vient d’être condamné par le Tribunal du Commerce de Libreville à reverser à la société A2M la somme de 22 millions 4 cent 89 mille 299 Fcfa. Les raisons de cette condamnation ? Les impayés d’une facture portant sur des travaux en liaison en fibre optique effectués par la société gérée par Anicet Midoumbi Moupoumbou.

 

Les faits

Le 07 mars 2018, à la suite d’un appel d’offres restreint, l’entreprise A2M est retenue, pour effectuer les travaux portant réhabilitation des liaisons fibres optiques et l’aménagement du réseau informatique (déploiement du réseau wifi). Jusqu’ici, il n’y a pas de problème, puisque la société va exécuter entièrement les travaux et les livrer en l’espace d’un mois et deux semaines. Sur les 67 millions 937 mille 172 Fcfa du coût global des travaux, l’UOB va reverser à l’entreprise 45 millions 447 mille 873 Fcfa. L’établissement reste redevable de plus de 22 millions.

Problème, après plusieurs lettres de mise en demeure adressées à l’administration de l’époque (celle conduite par le Pr Marc-Louis Ropivia), l’UOB refuse de payer ladite somme.

 

Les travaux engagés n’ont pas été au niveau

 

Conséquence la société va demander au Tribunal de prendre à l’encontre de la mère des universités gabonaises une injonction à payer : « Le requérant sollicite, qu’il vous plaise, Madame le président, de bien vouloir prendre à l’encontre de l’Université Omar Bongo une injonction à payer des sommes ainsi dues, ainsi que les frais de greffe et de procédure », souligne la plainte introduite par la société auprès du Tribunal du Commerce. Au regard des faits, le Tribunal du Commerce va rendre un verdict, en allant dans le sens de la société A2M.

 

A l’université Omar Bongo, ce nouveau scandale passe mal. L’ancien recteur, Marc-Louis Ropivia, est, une nouvelle fois, accusé d’avoir engagé l’institution qu’il dirigeait dans un « marché de dupes ». Par ailleurs, indiquent plusieurs sources, les travaux engagés n’ont pas été au niveau, l’UOB ne bénéficiant toujours pas d’une connexion internet.

(Affaire à suivre…)

Partagez:

0 Commentaires


Postez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires