Doit-on s’étonner que le Parti démocratique gabonais soit miné de l’intérieur par des comportements aussi répréhensibles qu’honteuses ? A l’évidence non, car le fonctionnement du parti au pouvoir n’est autre que le reflet d’un pays en décadence marqué par la corruption morale de sa classe politique.
Du coup, le découvre à travers l’affaire d’exclusion au sein du PDG que les nominations et autres formes d’élévations sont l’objets de marchandes et d’arrangements obscurs. Rien d’étonnant en vérité ! Sauf que cette fois-ci le directoire du parti a décidé de sanctionner les agents qui s’adonnent à ce genre de pratiques. Pour la plupart du muni fretin. Il s’agit entre autres de Tinzi Bekatse ( Chef de service accueil), Gaétan Pondot ( Chef de service adjoint), Georges Mibekoua ( agent au service accueil) et Bitou Karole Beti ( agent au service accueil).
Mais alors que l’affaire fait grand bruit, Dodo Bounguendza a décidé de communiquer en déballant sur la place publique, les choses cachées de l’ex parti de masses : « les camarades mis en cause se sont rendus coupables des faits ci-après ; formulation de promesses de nomination et de promotion à l’endroit de plusieurs hauts cadres du parti en contrepartie du versement de fortes sommes d’argent. Usurpation du titre de chargé de mission du Camarade Secrétaire général, usurpation du titre d’agent des services spéciaux du PDG, débauchage de militants au profit d’une association de jeunes aux velléités hégémoniques ».
Le parti au pouvoir rajoute que les personnes concernées ont reconnu les accusations portées à leur encontre avant de se pouvoir en excuses.
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